commentreconnaitre une fausse fiche de paie
12/01/2022 De nombreux sites proposent, moyennant rĂ©munĂ©ration, de faciliter l’accomplissement de certaines dĂ©marches administratives courantes demandes de permis de conduire, de carte grise, d’extrait d’acte de naissance, extrait de casier judiciaire, vignette Crit’Air, par exemple ou encore de vous renseigner sur la mise en Ɠuvre de rĂ©glementations spĂ©cifiques traitement automatisĂ© de fichiers de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel, accessibilitĂ© des Ă©tablissement recevant du public, par exemple. ©Fotolia - ©DGCCRF Suivez-nous sur les rĂ©seaux sociaux et Abonnez-vous Ă  notre lettre d’information DĂ©couvrez nos lettres d’information
Fauxet usage de faux: 3 ans de prison et 45000 euros d’amende au maximum. Si le faux est un document de l’administration (carte d’identitĂ©), la peine est aggravĂ©e : 5 ans de prison et 75000 euros d’amende au maximum. Possession d’un faux document, sans usage: 2 ans de prison et 30000 euros d’amende au maximum. Ces peines TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Beaucoup de gens font la collection des cartes PokĂ©mon. Malheureusement, il y a des escrocs qui essaieront de vendre de fausses cartes Ă  des collectionneurs enthousiastes. NĂ©anmoins, les fausses cartes ne sont pas aussi semblables aux vraies cartes que vous pourriez le penser. Apprenez Ă  diffĂ©rencier les vraies cartes PokĂ©mon des fausses. 1Familiarisez-vous avec les espĂšces de PokĂ©mon. Parfois, les fausses cartes font apparaitre des personnages qui ne sont mĂȘme pas des PokĂ©mon, comme des Digimon ou imitations similaires ou des animaux. Si ce que vous voyez apparaitre sur la carte vous semble louche ou si un autocollant semble ĂȘtre collĂ© par-dessus la carte, mĂ©fiez-vous. 2 Regardez les attaques et les HP. Si le HP est supĂ©rieur Ă  250 ou si les attaques n’existent pas, alors vous pourrez ĂȘtre sĂ»r que la carte est une fausse. Aussi, s’il s’agit d’une carte ancienne et qu’il est inscrit HP 80 au lieu de 80 HP, la carte est fausse. Les vraies cartes anciennes indiqueront 80 HP et non HP 80. Les nouvelles cartes indiquent HP 80 et non 80 HP. NĂ©anmoins, quelques vraies cartes anciennes font apparaitre la variable et l’attribut inversĂ©s, en raison d’une erreur d’impression. Ne jetez pas la carte en pensant qu’elle est fausse sans faire davantage de vĂ©rification. Si la carte est une vraie avec une erreur, elle pourrait avoir de la valeur. 3Recherchez des erreurs. Recherchez des fautes d’orthographe, des bordures Ă©tranges autour de l’image du PokĂ©mon ou une base en forme de coupe dans laquelle est placĂ©e l’énergie. 4Comparez le symbole de l’énergie Ă  d’autres cartes. Beaucoup de fausses cartes prĂ©sentent des symboles d’énergie lĂ©gĂšrement plus gros, dĂ©formĂ©s ou dĂ©calĂ©s les uns des autres. 5Regardez le texte. Sur les fausses cartes, le texte est gĂ©nĂ©ralement lĂ©gĂšrement plus petit que sur les vraies cartes et la police n’est gĂ©nĂ©ralement pas la mĂȘme. 6VĂ©rifiez la faiblesse, la rĂ©sistance et le cout de retraite. L’addition ou la soustraction des dĂ©gĂąts maximum de la faiblesse ou de la rĂ©sistance est de + ou - 40, Ă  moins que la faiblesse soit x 2. Le cout de retraite n’est jamais supĂ©rieur Ă  4. 7VĂ©rifiez la boite de la carte. Les boites de fausses cartes n’auront pas le signe de la marque dĂ©posĂ©e et indiqueront quelque chose comme pre-release trading cards ». La boite sera faite de carton bon marchĂ©, sans le sachet standard. 8VĂ©rifiez l’orthographe. Les fausses cartes prĂ©sentent souvent des fautes d’orthographe. Les erreurs les plus courantes sont des noms de PokĂ©mon incorrects, l’absence d’accent sur l’e de PokĂ©mon, etc. Vous pourriez aussi remarquer des fautes d’orthographe dans le nom des attaques et l’absence de signe d’énergie sous l’attaque dans la description de l’attaque. 9Recherchez le tampon first edition. S’il s’agit d’une premiĂšre Ă©dition, recherchez le tampon circulaire first edition, en bas Ă  gauche de l’image. Parfois en particulier pour les cartes de set de base, les faussaires tamponneront eux-mĂȘmes la carte avec leur propre tampon first edition. Comment faire la diffĂ©rence ? Tout d’abord, un faux tampon n’est gĂ©nĂ©ralement pas parfait et il prĂ©sentera quelques taches. DeuxiĂšmement, si vous essayez de les frotter ou de les gratter, les faux tampons s’effaceront trĂšs facilement. 1Observez les couleurs. Voyez si les couleurs sont dĂ©lavĂ©es, ont coulĂ©, sont trop sombres ou ne sont simplement pas les bonnes mĂ©fiez-vous cependant des PokĂ©mon Shiny ceux-ci sont des PokĂ©mon rares qui sont justement d’une autre couleur. Les chances que ces erreurs soient un dĂ©faut de fabrication sont trĂšs minces et la carte est bien plus probablement une fausse. 2Regardez le dos de la carte. Sur les fausses cartes, le logo tourbillon bleu tire souvent sur le violet. Aussi, la PokĂ©ball est parfois Ă  l’envers sur les vraies cartes, la moitiĂ© rouge est en haut. 1Inspectez la carte elle-mĂȘme. Une fausse carte semble gĂ©nĂ©ralement fine et fragile et vous pourriez voir au travers de celle-ci en la mettant devant une source de lumiĂšre. Certaines fausses cartes, au contraire, sont trop Ă©paisses et semblent brillantes. Si la carte n’est pas de la bonne taille, ce sera aussi un signe Ă©vident qu’elle est fausse. Par ailleurs, les diffĂ©rents matĂ©riaux ne s’useront pas de la mĂȘme façon. Sur les cartes plus utilisĂ©es », recherchez des coins particuliĂšrement abimĂ©s et des signes d’usure inhabituels. Aussi, les fausses cartes n’indiquent souvent pas de date de copyright, ni le nom de l’illustrateur en bas de la carte. 2Prenez une autre carte. La carte en question est-elle de la mĂȘme taille ? Est-elle trop pointue ? Est-elle correctement centrĂ©e ? Y a-t-il plus de jaune sur le bord de la carte que sur celui de l’autre ? 3Pliez lĂ©gĂšrement la carte. Si elle se plie trĂšs facilement, la carte est fausse. Les vraies cartes ne sont pas fragiles. 1DĂ©chirez-la. Si vous ĂȘtes certain qu’il s’agit d’une fausse carte, essayez de la dĂ©chirer lĂ©gĂšrement. Prenez ensuite une vieille carte PokĂ©mon que vous n’utilisez plus et dĂ©chirez-la lĂ©gĂšrement. Comparez les façons dont les deux cartes se sont dĂ©chirĂ©es. Si la fausse carte s’est dĂ©chirĂ©e plus vite, il n’y a aucun doute, elle est fausse. 2Regardez la tranche de votre carte. Il s’agit-lĂ  d’un moyen rapide de dĂ©terminer si une carte est vraie ou fausse. Les vraies cartes PokĂ©mon ont une couche trĂšs fine de noir au centre du carton. Cette couche est trĂšs fine, mais de trĂšs prĂšs, il est facile de voir le noir entre les deux Ă©paisseurs de carton. Vous ne retrouverez pas cela sur les fausses cartes. Conseils Achetez des cartes dans un emballage cachetĂ© au lieu de prendre des cartes Ă  l’unitĂ© extraites d’un paquet. Lorsque vous achetez des cartes, apportez des cartes que vous savez ĂȘtre vraies, afin de pouvoir comparer la carte que vous achetez si vous avez un doute. Les vraies cartes indiquent gĂ©nĂ©ralement le nom de l’illustrateur dans le coin infĂ©rieur gauche. Si le nom de l’illustrateur n’apparait pas, la carte est probablement fausse. Souvenez-vous que tout cela s’applique non seulement Ă  l’achat de cartes, mais aussi Ă  leur Ă©change. Pour savoir si les cartes sont vraies ou fausses, apprenez Ă  bien connaitre les PokĂ©mon. Ainsi, vous serez en mesure de dire si une carte est fausse au premier coup d’Ɠil. Si vous obtenez une carte puissante ou rare dans un paquet relativement peu cher, il est possible qu’elle soit fausse. Si la carte correspond Ă  un des critĂšres ci-dessus, contactez PokĂ©mon France. VĂ©rifiez toujours que la carte n’est pas plus floue que l’originale. Au toucher, le dos des fausses cartes semble gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre en carton. Les vraies cartes sont plastifiĂ©es. À moins qu’il soit Ă©vident que la carte soit fausse, ne sautez pas trop vite Ă  la conclusion qu’elle l’est. Commencez par l’inspecter. Avant d’échanger une carte avec quelqu’un, demandez-lui oĂč il se l’est procurĂ©e et combien il l’a achetĂ©e. Avertissements Les boosters ne sont pas toujours surs, certains faussaires font de faux paquets de boosters. Les fausses cartes ne prĂ©senteront pas tous ces critĂšres. Certains faussaires sont trĂšs douĂ©s et leurs cartes paraissent vraies. Achetez toujours vos cartes auprĂšs d’un vendeur de confiance. Les fausses cartes d’énergie sont les plus difficiles Ă  repĂ©rer. Regardez les symboles de la sphĂšre de l’élĂ©ment de prĂšs. Comparez la carte Ă  une carte que vous savez ĂȘtre vraie. Si vous repĂ©rez des diffĂ©rences, ne serait-ce que la longueur d’une branche de l’étoile sur la Double Colourless Energy Card, celle-ci est une fausse. Sachez que sur presque toutes les cartes PokĂ©mon, les attaques n’existent pas, mĂȘme si la carte est vraie. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 168 740 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Unevraie piĂšce d’identitĂ© devrait avoir des hologrammes qui clignotent. Gardez un Ɠil sur les hologrammes qui restent allumĂ©s, quelle que soit la quantitĂ© de lumiĂšre rĂ©flĂ©chie sur la carte. C’est un signe rĂ©vĂ©lateur d’une fausse carte d’identitĂ©. Familiarisez-vous Ă©galement avec les hologrammes sur le permis de conduire de Arnaque Ă  la carte vitale comment reconnaitre l'escroquerie ? 000045 Vous faites peut-ĂȘtre partie des Français qui ont rĂ©cemment reçu un SMS les invitant Ă  renouveler votre carte vitale. Attention c'est une arnaque qui traine depuis quelques mois mais qui revient en force ces jours-ci et on peut facilement tomber dans le panneau, comme l'explique JĂ©rome Notin, de la plateforme cybermalveillance. "Quand vous cliquez sur le lien, vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers un faux site qui va ĂȘtre aux couleurs d'Ameli. On va vous demander votre numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale, vos coordonnĂ©es postales et bancaires", explique-t-il au micro de RTL. "À la fin, on va souvent vous dire 'pour recevoir votre nouvelle carte, vous devez payer 1,99 euro d'affranchissement' et lĂ , on va vous voler le numĂ©ro de carte de crĂ©dit", ajoute-t-il. Alors, il ne faut Ă©videmment pas cliquer sur le lien, car une fois que les auteurs de l'arnaque sont en possession du numĂ©ro de carte bancaire, ils se livrent Ă  des opĂ©rations frauduleuses. Pour rappel, une carte vitale ne se pĂ©rime pas. Elle est en revanche mise Ă  jour directement par le mĂ©decin ou le pharmacien. L’actualitĂ© par la rĂ©daction de RTL dans votre boĂźte mail. GrĂące Ă  votre compte RTL abonnez-vous Ă  la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualitĂ© au quotidien S’abonner Ă  la Newsletter RTL Info 6 Le coĂ»t de la carte d'identitĂ©. Le coĂ»t dĂ©pend de l'Ăąge du demandeur : les cartes d'identitĂ© Ă©mises pour la premiĂšre fois au bĂ©nĂ©fice des mineurs sont gratuites. En revanche, pour les personnes qui ont plus de 18 ans, la carte d'identitĂ© coĂ»te 6,05 €, qu'il s'agisse d'une premiĂšre carte ou d'un renouvellement normal.

Apprenez Ă  dĂ©tecter facilementles faux documents administratifspasseports, cartes d’identitĂ©, titres des sĂ©jour, permis de conduire, 
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. Les techniques de fraude les plus utilisĂ©es par les faussaires sont Ă©galement Initiale sur tous les documents 1 jour La formation Initiale sur tous documents est une formation de base. Elle permet de connaĂźtre les principales sĂ©curitĂ©s prĂ©sentes dans les documents administratifs français et Ă©trangers passeports, cartes d’identitĂ©, visas
. Les techniques de fraude les plus utilisĂ©es par les faussaires sont Ă©galement Ă  l’issue du stage les participants seront capables de reconnaĂźtre un faux document en utilisant le matĂ©riel Perfectionnement 2 jours La formation Perfectionnement est un complĂ©ment Ă  la formation initiale. Le contenu est traitĂ© avec davantage de dĂ©tails et de prĂ©cisions, permettant ainsi une meilleure MaĂźtrise 3 jours La formation MaĂźtrise est une formation encore plus poussĂ©e. Les nombreux tests et exercices facilitent la parfaite intĂ©gration du sujet, permettant ainsi aux stagiaires de maĂźtriser les bons rĂ©flexes pour dĂ©tecter des faux RĂ©fĂ©rent 4 ou 5 jours La formation RĂ©fĂ©rent est une formation complĂšte qui intĂšgre une partie pĂ©dagogie ». Elle est surtout destinĂ©e Ă  ceux qui souhaitent acquĂ©rir une profonde connaissance du sujet. Et, pourquoi pas, par la suite, effectuer des formations en Ă  l’issue des stages les participants seront capables de reconnaĂźtre un faux document français et/ou Ă©tranger en utilisant le matĂ©riel le mieux formations Ă  la dĂ©tection des faux documents sont adaptables aux besoins de chacun. Elles sauront rĂ©pondre Ă  toutes les attentes.Le contenu dĂ©taillĂ© des formations vous sera envoyĂ© sur simple demande.Apprenez

CettedĂ©claration est une condition sine qua non Ă  la demande de la nouvelle carte d’identitĂ©.Pour refaire sa carte d’identitĂ©, il est nĂ©cessaire d’adresser une demande auprĂšs de la mairie. Voici les principaux documents Ă  joindre Ă  cette demande : Votre passeport ; la dĂ©claration du vol ou de la perte ; un justificatif de domicile ;

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec et la Gendarmerie royale du Canada enquĂȘtent sur l'utilisation trompeuse de cartes autochtones dĂ©livrĂ©es par un OBNL pour obtenir des exemptions de taxes lors de l'achat de marchandises. Le stratagĂšme aurait Ă©tĂ© encouragĂ© par le grand chef » Guillaume Carle, Gatinois depuis longtemps considĂ©rĂ© comme un usurpateur de l'identitĂ© amĂ©rindienne. Mis Ă  jour le 1er nov. 2018 EnquĂȘte policiĂšre Qu'ont en commun un Belge, un QuĂ©bĂ©cois d'origine italienne et un immigrĂ© du Cameroun ? Ils ont tous trois Ă©tĂ© dĂ©tenteurs d'une carte attestant qu'ils Ă©taient autochtones et qu'ils pouvaient, Ă  ce titre, se prĂ©valoir de leurs droits ancestraux au Canada ! Cela ressemble peut-ĂȘtre Ă  une mauvaise blague. Ce n'en est pas une. Depuis 2005, des centaines, voire des milliers de QuĂ©bĂ©cois ont Ă©tĂ© dĂ©tenteurs de la carte de la ConfĂ©dĂ©ration des peuples autochtones du Canada CPAC sans avoir officiellement le statut d'Indien. Certains d'entre eux l'ont utilisĂ©e pour bĂ©nĂ©ficier d'exemptions de taxes auprĂšs de marchands qui la croyaient lĂ©gitime. La Gendarmerie royale du Canada GRC, la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec SQ et l'Agence du revenu du Canada mĂšnent trois enquĂȘtes distinctes sur l'utilisation trompeuse de ces cartes aux quatre coins du QuĂ©bec. Services aux Autochtones Canada a Ă©tĂ© contactĂ© par les trois organisations et collabore » Ă  leurs enquĂȘtes, selon le porte-parole du MinistĂšre, William Olscamp. Le grand chef de la ConfĂ©dĂ©ration, Guillaume Carle, affirme s'attendre Ă  ĂȘtre arrĂȘtĂ© sous peu par les services secrets, la GRC, la SQ ». Il se dit prĂȘt Ă  dĂ©fier les autoritĂ©s. Chez nous, le cheval sauvage, c'est un cheval libre. Moi, je suis un homme libre de vos lois. Elles ne s'appliquent pas Ă  moi », dĂ©clare-t-il en entrevue avec La Presse. Un rapport de la firme KPMG commandĂ© Ă  l'automne 2017 par Services aux Autochtones Canada a conclu que des membres de la CPAC s'Ă©taient fait livrer des vĂ©hicules dans la rĂ©serve de Kahnawake, au sud de MontrĂ©al. Au moment de la livraison, les acheteurs ont prĂ©sentĂ© leur carte aux concessionnaires, qui l'ont confondue avec la carte officielle de statut d'Indien dĂ©livrĂ©e par le ministĂšre des Affaires indiennes. Les marchands trompĂ©s ont alors supprimĂ© les taxes de la facture. D'autres membres de la CPAC exhibent leur carte Ă  la caisse des magasins. Rona, TrĂ©vi, Canadian Tire, Walmart... ça passe partout », nous confie un ancien membre, qui a requis l'anonymat par crainte de reprĂ©sailles. Il estime avoir Ă©conomisĂ© de 4000 $ Ă  5000 $ en taxes sur ses achats. Ça passe Ă  l'hĂŽtel, au restaurant. Il n'y a aucun problĂšme, tu donnes ça, merci bonjour ! » Pour un commerçant, il est facile de se mĂ©prendre la carte plastifiĂ©e de la CPAC arbore un drapeau canadien et les mots gouvernement » et Canada ». Au verso, elle stipule faussement que le dĂ©tenteur est un autochtone au sens de l'article 35 de la Loi constitutionnelle du Canada 1982 et peut se prĂ©valoir des droits autochtones applicables », dont la chasse, la pĂȘche et le troc transfrontalier. La CPAC et son grand chef, Guillaume Carle, ne sont reconnus ni par Ottawa ni par l'AssemblĂ©e des PremiĂšres Nations. La carte de membre, vendue 80 $, n'a aucun statut lĂ©gal. ENCOURAGER À FRAUDER Ce n'est pas une carte d'exemption de taxes, se dĂ©fend Guillaume Carle. Moi, j'ai le mandat de produire une carte d'identitĂ© qui ne peut ĂȘtre fraudĂ©e. Et ma carte ne ressemble pas Ă  celle des Affaires indiennes, mais pas pantoute. ZĂ©ro. » D'anciens membres ayant prĂ©sentĂ© la carte pour Ă©viter de payer les taxes de vente soutiennent avoir agi en toute bonne foi. Ils disent avoir Ă©tĂ© incitĂ©s Ă  le faire par le chef Carle. Au dĂ©but, je la passais, ma carte, admet l'un d'eux. J'Ă©tais convaincu que c'Ă©tait bon. T'as un code-barre, t'as un drapeau du Canada... J'ai achetĂ© pas mal de stock, du matĂ©riel Ă©lectronique chez Bureau en gros, en Ontario. » Gilles GagnĂ©, ancien grand chef provincial de la CPAC pour le QuĂ©bec, soutient que Guillaume Carle a toujours dit » aux membres qu'ils pourraient bĂ©nĂ©ficier des avantages consentis aux Indiens inscrits. Il nous a dit que nous, Ă  Beauharnois, on ne paierait plus nos taxes municipales parce que c'Ă©tait notre terre. » L'Ă©pouse de M. GagnĂ©, Lise Brisebois, a fondĂ© la communautĂ© Mikinak de Beauharnois en 2016 avec le soutien de la CPAC. Convaincue que ses membres pouvaient se prĂ©valoir de droits rĂ©servĂ©s aux Indiens inscrits, elle en a ouvertement discutĂ© dans un journal de la MontĂ©rĂ©gie - ce qui a sans doute contribuĂ© Ă  la popularitĂ© de Mikinak dans la rĂ©gion. Rapidement, 1200 personnes ont adhĂ©rĂ© Ă  la communautĂ©. Oui, c'Ă©tait prĂ©sentĂ© comme cela au dĂ©part, admet Gilles GagnĂ©, dont l'Ă©pouse est morte subitement en juin dernier. Mais quand on s'est rendu compte [que c'Ă©tait faux], on a dit aux gens "Ne vous servez plus de votre carte. C'est de la bullshit, tout ce que [Guillaume Carle] nous a dit." » En novembre 2014, Jocelyn Simoneau, alors chef d'une communautĂ© affiliĂ©e Ă  la CPAC en Outaouais, a aussi prĂ©venu ses membres que l'utilisation des cartes Ă©tait illĂ©gale ». Dans une lettre, M. Simoneau a Ă©crit qu'en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, M. Carle avait encouragĂ© les membres de la CPAC Ă  utiliser leurs cartes pour ĂȘtre exemptĂ©s de taxes lors d'achats de biens. Plusieurs personnes prĂ©sentes ont mĂȘme dit l'avoir dĂ©jĂ  fait et surtout du cĂŽtĂ© de l'Ontario ». TESTS D'ADN BIDON Pour devenir membre de la ConfĂ©dĂ©ration, un candidat doit se soumettre Ă  un test d'ADN censĂ© mesurer prĂ©cisĂ©ment le pourcentage de sang autochtone qui coule dans ses veines. C'est la façon qui est encouragĂ©e prĂ©sentement, parce que c'est incontestable », soutient le chef Carle. Chaque test coĂ»te 250 $. Les Ă©chantillons de salive sont acheminĂ©s Ă  Eagle Shadow Technologies, une entreprise de Guillaume Carle. Ces Ă©chantillons seraient ensuite analysĂ©s par le laboratoire Viaguard Accu-Metrics de Toronto. Il nous a vendu qu'on n'avait pas Ă  avoir d'ascendance pour ĂȘtre autochtone. Si tu avais une goutte de sang indien, tu Ă©tais un Indien. » - Gilles GagnĂ©, ancien grand chef provincial de la CPAC pour le QuĂ©bec On Ă©tait rendus autochtones, autant que les gars qui vivent sur la rĂ©serve Ă  cĂŽtĂ© », ironise Daniel Brabant, ancien membre de la communautĂ© Mikinak, situĂ©e tout prĂšs de la rĂ©serve de Kahnawake. M. Brabant a commencĂ© Ă  douter aprĂšs avoir reçu les rĂ©sultats de son test d'ADN ; il avait 19 % de sang autochtone. Un rĂ©sultat Ă©tonnamment Ă©levĂ©, Ă©tant donnĂ© que d'aprĂšs son arbre gĂ©nĂ©alogique, ses racines indiennes remontaient aux 13e et 14e gĂ©nĂ©rations. Photo Olivier Pontbriand, La Presse La carte plastifiĂ©e de la CPAC, qui n'a aucun statut lĂ©gal, arbore un drapeau canadien et les mots gouvernement » et Canada ». Cinq semaines plus tard, la CPAC lui a envoyĂ© un second rĂ©sultat basĂ© sur le mĂȘme Ă©chantillon de salive. Cette fois, il avait 30 % de sang autochtone. C'est lĂ  que j'ai dĂ©cidĂ© de faire passer un test d'ADN Ă  Mollie », raconte-t-il. M. Brabant a prĂ©levĂ© un Ă©chantillon de salive de Mollie, son caniche royal, et l'a expĂ©diĂ© au laboratoire de Toronto en prĂ©tendant qu'il s'agissait d'un Ă©chantillon humain. Surprise le laboratoire avait retrouvĂ© des ancĂȘtres de la chienne dans trois bandes amĂ©rindiennes du pays ! Photo Édouard Plante-FrĂ©chette, La Presse Daniel Brabant, ancien membre de la communautĂ© Mikinak. Il n'a pas Ă©tĂ© possible d'obtenir un commentaire du prĂ©sident de Viaguard Accu-Metrics, Harvey Tenenbaum. En juin, le rĂ©seau CBC a fait tester l'ADN de trois journalistes par ce laboratoire torontois. Ils ont tous trois obtenu exactement le mĂȘme rĂ©sultat 12 % de sang abĂ©naquis et 8 % de sang mohawk. Le plus Ă©tonnant, c'est que deux des journalistes Ă©taient originaires de l'Inde, alors que le troisiĂšme venait de la Russie. Qu'Ă  cela ne tienne, le test d'ADN de Viaguard Accu-Metrics est indĂ©niable », a assurĂ© Guillaume Carle en juillet dans une vidĂ©o YouTube adressĂ©e Ă  ses membres. Une fois que vous l'avez fait, n'ayez crainte, il n'y a personne qui peut vous dire que vous n'ĂȘtes pas autochtone. » La nouvelle chef de Mikinak, France BĂ©langer, continue Ă  recruter des membres, Ă  procĂ©der Ă  des tests d'ADN et Ă  distribuer des cartes malgrĂ© les mises en garde du gouvernement fĂ©dĂ©ral. Notre carte Ă©tait Ă©mise bien avant la carte de statut indien, prĂ©tend-elle. Alors, s'il y a une carte qui doit changer, ce sera leur carte et non la nĂŽtre. » BELGE, ITALIEN, CAMEROUNAIS Luigi Coretti n'a pas eu Ă  se soumettre Ă  un test d'ADN pour obtenir sa carte de la CPAC. En juin 2014, l'homme d'affaires aux racines italiennes est devenu attachĂ© politique » et commissaire aux mesures d'urgence, services secrets et services de police » de la ConfĂ©dĂ©ration. Plus tard, il a reçu une carte de membre - mais seulement Ă  titre honorifique, assure-t-il. M. Coretti dirigeait autrefois BCIA, une firme spĂ©cialisĂ©e en sĂ©curitĂ© qui a obtenu des contrats du gouvernement aprĂšs avoir offert une carte de crĂ©dit au ministre Tony Tomassi. Il Ă©tait en attente de son procĂšs pour fraude, fausse dĂ©claration et fabrication de faux lorsqu'il a reçu un mandat de Guillaume Carle. J'ai dĂ©barquĂ© assez vite, raconte M. Coretti. C'Ă©tait de la frime. C'est simple son but, Ă  lui, c'est de vendre des cartes. Ce n'est pas de rendre des services au monde, c'est de vendre des cartes et de remplir les poches de Guillaume Carle. » M. Coretti dit avoir alertĂ© la GRC, la SQ et Revenu QuĂ©bec. J'ai tout essayĂ© pour arrĂȘter ce gars-lĂ . Mais je pense qu'avec tout ce qui se passait avec moi, on ne m'a pas pris au sĂ©rieux. » Le procĂšs de M. Coretti a finalement avortĂ© en 2016 en raison de dĂ©lais dĂ©raisonnables dans le processus judiciaire. Le chef Carle soutient de son cĂŽtĂ© que la carte de M. Coretti a Ă©tĂ© produite Ă  son insu par les dirigeants d'une communautĂ© de Gatineau affiliĂ©e Ă  la CPAC. Ils sont entrĂ©s au bureau et ils ont produit une fausse carte Ă  ce gars-lĂ , dit-il. Le dossier a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© et ils ont tous Ă©tĂ© bannis pour ça. » Le Belge Daniel Lesceux, qui habite au QuĂ©bec depuis 17 ans, possĂšde Ă©galement une carte de la CPAC stipulant qu'il est un autochtone au sens de la loi. J'ai Ă©tĂ© adoptĂ© par la ConfĂ©dĂ©ration, explique-t-il. J'ai effectivement une carte de membre, mais ce n'est pas du tout la mĂȘme que celle des autochtones en rĂ©serves. » D'origine camerounaise, le Gatinois Jean Djoufo a aussi reçu une carte de la CPAC. En 2007, cet ancien conseiller de Guillaume Carle s'est rendu Ă  Paris vĂȘtu d'un costume autochtone pour ĂȘtre dĂ©corĂ©, avec son chef, par la Ligue universelle du bien public, une obscure organisation de franc-maçonnerie chrĂ©tienne. M. Djoufo, qui a depuis claquĂ© la porte de la CPAC, croit que Guillaume Carle lui a offert une carte dans l'espoir de s'assurer de son indĂ©fectible soutien. Je ne m'en suis pas servi, assure-t-il. Un Indien noir comme moi, c'est un peu fort... » Photo Édouard Plante-FrĂ©chette, La Presse Mollie, qui aurait des ancĂȘtres dans trois bandes amĂ©rindiennes du pays, selon les rĂ©sultats d'un laboratoire. Son excellence le BAD BOY La Camaro rouge vif qui se gare devant le casse-croĂ»te est ornĂ©e d'une plaque dĂ©corative BAD BOY. Un homme en Ă©merge, grand et costaud, de longs cheveux noirs nouĂ©s en queue de cheval. Il porte une veste de cuir Ă  franges et un large collier d'os serrĂ© autour du cou. Quelques tĂȘtes se tournent quand Son Excellence Guillaume Carle, Grand Chef National des Peuples Autochtones du Canada » fait son entrĂ©e au restaurant O'Max DĂ©li-Bar de Gatineau. Le titre lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© pour toujours », il y a quatre ans, par les membres de son organisation rĂ©unis en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Guillaume Carle nous a donnĂ© rendez-vous dans ce casse-croĂ»te pour discuter des enquĂȘtes en cours sur l'utilisation trompeuse de cartes Ă©mises par son groupe, la ConfĂ©dĂ©ration des peuples autochtones du Canada CPAC. Pendant prĂšs de trois heures, il rĂ©pondra Ă  nos questions, Ă  commencer par celle-ci pourquoi Son Excellence » ? Parce que l'ouvrage que j'ai accompli, c'est excellent ! », rĂ©pond-il avec conviction. Qu'on en juge en 2014, Guillaume Carle a créé le premier gouvernement autochtone sur la planĂšte », sept ans aprĂšs la DĂ©claration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, incluant le droit Ă  l'autodĂ©termination interne. On est reconnu par le gouvernement du Canada », soutient Guillaume Carle en brandissant, en guise de preuve de cette reconnaissance officielle, une lettre confirmant... l'incorporation de la CPAC en tant qu'organisme Ă  but non lucratif OBNL par Industrie Canada. En rĂ©alitĂ©, la CPAC, qu'il dirige depuis 2005, n'est que cela un OBNL. Ce n'est ni un gouvernement ni mĂȘme un groupe autochtone reconnu par Ottawa, qui ne lui accorde pas de subvention. Depuis plus de 10 ans, des reprĂ©sentants des peuples autochtones le dĂ©noncent publiquement comme un usurpateur de l'identitĂ© amĂ©rindienne. Mais qu'importe leur avis. Qu'importent les enquĂȘtes policiĂšres et les soupçons de fraude qui planent au-dessus de sa tĂȘte Guillaume Carle persiste et signe. Les peuples autochtones ont le droit de se gouverner. Ben, c'est ça qu'on fait ! » UN STRATAGÈME PAYANT Aux quatre coins du QuĂ©bec, les anciens membres de la CPAC sont de plus en plus nombreux Ă  trouver que l'ouvrage accompli par Guillaume Carle n'est pas si excellent. Ils sont de plus en plus nombreux Ă  dĂ©noncer un business » dont le seul but est de vendre des cartes de membres, quitte Ă  crĂ©er des communautĂ©s autochtones de toutes piĂšces. Des communautĂ©s sans racine, culture ou tradition, qui n'ont d'amĂ©rindien que le nom. Certains ont Ă©tĂ© allĂ©chĂ©s Ă  l'idĂ©e de pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'avantages consentis aux autochtones pour rĂ©parer les injustices du passĂ©. D'autres cultivent un rĂ©el sentiment d'appartenance envers les PremiĂšres Nations. Lise y croyait tellement, en cet homme-lĂ  », soupire Gilles GagnĂ© Ă  propos de sa dĂ©funte femme, Lise Brisebois, qui a soulevĂ© la colĂšre des Mohawks de Kahnawake, en 2016, en crĂ©ant la communautĂ© Mikinak dans la rĂ©gion voisine de Beauharnois, au sud de MontrĂ©al. Pendant 30 ans, Lise Brisebois avait cherchĂ© Ă  faire reconnaĂźtre son identitĂ© amĂ©rindienne. Son rĂȘve, c'Ă©tait que les autochtones hors rĂ©serve aient les mĂȘmes droits que les autres, dit Gilles GagnĂ©. C'est pour cela qu'elle se battait. Guillaume Carle prĂ©tendait qu'il se battait pour ça, lui aussi. » Quand Gilles GagnĂ© et sa femme ont compris que ce n'Ă©tait pas le cas, ils ont Ă©tĂ© bannis » de la CPAC - comme tous ceux qui avaient osĂ©, avant eux, contester le grand chef. Lise Brisebois, 58 ans, a succombĂ© Ă  un anĂ©vrisme en juin. Ma fille, je pense qu'elle a eu trop de pression, regrette sa mĂšre, Yvonne Simon. On s'est fait avoir. Au dĂ©but, on Ă©tait membre de l'Alliance autochtone du QuĂ©bec AAQ. Quand Guillaume a créé la ConfĂ©dĂ©ration, on avait bien confiance en lui. On a embarquĂ©. » Guillaume Carle a fait son entrĂ©e sur la scĂšne politique en prenant la tĂȘte de l'AAQ en 2003. Il a Ă©tĂ© Ă©jectĂ© de l'organisme deux ans plus tard, accusĂ© par ses dĂ©tracteurs d'avoir Ă©tĂ© Ă©lu aprĂšs avoir menti sur ses qualifications et d'avoir accordĂ© de lucratifs contrats Ă  sa propre boĂźte informatique, Night Hawk Technologies. La querelle s'est soldĂ©e par une sĂ©rie de poursuites et de contre-poursuites judiciaires acrimonieuses. Elle s'est finalement rĂ©glĂ©e Ă  l'amiable. AprĂšs s'ĂȘtre accrochĂ© un temps Ă  son poste de grand chef de l'AAQ, Guillaume Carle a fini par lĂącher prise et fonder une organisation rivale la CPAC. DĂ©sormais, il Ă©tait seul maĂźtre Ă  bord. UN GOUROU » Comme d'autres, Roger Marenger a quittĂ© l'AAQ pour suivre Guillaume Carle, homme charismatique au verbe facile qui promettait de brasser la cage » afin de revendiquer les droits des autochtones hors rĂ©serve de la province. Depuis, M. Marenger a dĂ©chantĂ©. Il est l'unique maĂźtre, dĂ©plore cet ancien directeur de la CPAC. Quand ses dirigeants ne lui donnent pas carte blanche dans la gestion de l'argent de la communautĂ©, il les met dehors et en recrute de nouveaux. » Le taux de roulement est en effet Ă©levĂ© Ă  la CPAC, comme le nombre de communautĂ©s qui se sont dissociĂ©es de l'organisme. Au fil des ans, Guillaume Carle s'est fait un nombre impressionnant d'ennemis. C'est une dictature abusive », dĂ©nonce Roger Fleury, ancien chef provincial de la CPAC, qui a entamĂ© une poursuite judiciaire contre Guillaume Carle pour obtenir une reddition de comptes. L'argent de la CPAC, c'est son argent Ă  lui. Il ne rend compte Ă  personne. C'est strictement un systĂšme de gourou. » - Jean Djoufo, ancien conseiller de Guillaume Carle Plusieurs font le mĂȘme parallĂšle. C'est un gourou de la manipulation. C'est un pro. Il est bon », dĂ©nonce Jocelyn Simoneau, ex-chef d'une communautĂ© de Lac-Simon, en Outaouais. Quand il voit que tu es faible, il profite de la situation pour aller chercher des sous. » Élu grand chef Ă  perpĂ©tuitĂ© », Guillaume Carle ne tolĂšre pas la contestation. Il se rĂ©serve un droit de veto absolu » sur toutes les dĂ©cisions de son conseil d'administration. Ses membres doivent se lever pour dĂ©montrer leur respect lorsqu'il entre dans une piĂšce et qu'il en sort. Ce genre de preacher, on voit ça aux États-Unis, s'Ă©tonne Gilles GagnĂ©, qui a succĂ©dĂ© Ă  M. Fleury comme chef provincial de la CPAC. Pour moi, c'est une secte. » AttablĂ© au casse-croĂ»te de Gatineau, Guillaume Carle dĂ©nigre ceux qui lui ont tournĂ© le dos, les traitant de menteurs, de fraudeurs et d'hypocrites. Il estime avoir largement mĂ©ritĂ© son pouvoir de veto absolu », contraire aux meilleures pratiques de gouvernance. Ce sont vos rĂšgles Ă  vous autres, les Blancs. » AUTOCHTONE OU PAS ? Il se fait appeler Ouchtogan Migizi, tĂȘte d'aigle » en langue algonquine. Il se dit sage national ». Sa coiffe de grand chef, unique au pays, a Ă©tĂ© fabriquĂ©e spĂ©cialement pour lui par des aĂźnĂ©s du Canada ». Lesquels ? Il refuse de nous le dĂ©voiler, sous prĂ©texte que nous ne lui avons pas offert une pincĂ©e de tabac. Nos traditions, c'est que pour recevoir quelque chose, vous devez savoir donner. » Est-il seulement autochtone ? Guillaume Carle a prouvĂ© que, gĂ©nĂ©tiquement, c'est un Indien », assure-t-il en parlant de lui Ă  la troisiĂšme personne. Quel est le rĂ©sultat du test d'ADN qui confirme cette preuve irrĂ©futable ? J'ai pas le droit de vous le dire », dĂ©crĂšte-t-il. Il raconte d'abord que son pĂšre vient de Maniwaki et que les Carle restent encore sur la rĂ©serve ». Plus tard, il se contredit sa famille n'aurait jamais eu le droit de rester » dans cette rĂ©serve algonquine. À La Presse, le Gatinois de 58 ans soutient ĂȘtre mohawk par sa mĂšre, dont la famille provient de la rĂ©gion d'Oka. Au National Post, il s'est plutĂŽt dĂ©crit en 2016 comme un Warrior d'Akwesasne », une rĂ©serve mohawk Ă  cheval sur les frontiĂšres du QuĂ©bec, de l'Ontario et des États-Unis. En 2007, l'historien Carl Beaulieu a fait des recherches sur les ancĂȘtres paternels et maternels de Guillaume Carle dans le cadre de la poursuite qui opposait ce dernier Ă  l'Alliance autochtone du QuĂ©bec. L'historien lui a trouvĂ© des ascendances françaises, belges, espagnoles et anglaises. Mais pas le moindre ancĂȘtre autochtone. Guillaume Carle a poursuivi M. Beaulieu en diffamation. Bien que la poursuite ait Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e Ă  l'amiable par une entente confidentielle, il affirme aujourd'hui l'avoir gagnĂ©e » et avoir prouvĂ© par le fait mĂȘme ĂȘtre un Indien ». UN DIPLÔME 14 CARATS Son curriculum vitae fait Ă©tat d'un doctorat en philosophie obtenu en 2003 Ă  l'UniversitĂ© Ashford, aux États-Unis. Il prĂ©cise en entrevue qu'il s'agit en fait d'un PhD » en science informatique, qu'il a suivi ses cours par vidĂ©oconfĂ©rence et qu'il lui a fallu cinq ans pour terminer son doctorat. InterrogĂ© Ă  ce sujet au tribunal, en avril 2005, Guillaume Carle avait pourtant prĂ©tendu qu'il n'avait pas eu besoin de suivre de cours pour obtenir ses diplĂŽmes parce qu'il Ă©tait un savant. Mon diplĂŽme, il y a une Ă©tampe 14 carats bord en bord. C'est un vrai diplĂŽme universitaire », maintient aujourd'hui Guillaume Carle. Le sujet de sa thĂšse ? C'est plutĂŽt une invention, celle d'un rack Ă  modems » permettant de combiner plusieurs appareils afin d'en augmenter la puissance. La thĂšse a Ă©tĂ© publiĂ©e lĂ -bas, aux États-Unis », soutient-il, mais il n'est dĂ©sormais plus possible de la consulter... Tout est faux de lui. Tout, tout est faux », s'exaspĂšre l'ancien chef provincial Gilles GagnĂ©. Le rĂȘve de ma femme, avant de mourir, c'Ă©tait de lui couper sa couette ! » Avant que nous quittions le casse-croĂ»te, Guillaume Carle nous met en garde Je suis porteur du calumet sacrĂ©. » À ce titre, explique-t-il gravement, il ne peut pas mentir. Je ne veux pas vous faire peur [...], mais le monde qui Ă©crive en mal sur nous, ils vont amener ça de l'autre cĂŽtĂ© avec eux autres. » L'ampleur du stratagĂšme Dans un rapport d'enquĂȘte remis le 26 juillet au gouvernement fĂ©dĂ©ral, la firme KPMG a levĂ© le voile sur le stratagĂšme permettant de bĂ©nĂ©ficier d'exemptions de taxes en se faisant livrer des marchandises dans la rĂ©serve mohawk de Kahnawake. Voici, en chiffres, ce que la firme a dĂ©couvert. 7 TYPES DE CARTES Le rapport d'enquĂȘte de KPMG a Ă©tabli que des cartes dĂ©livrĂ©es par sept organisations autochtones avaient Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es pour obtenir des allĂšgements fiscaux sur l'achat de marchandises. 28 RAPPORTS D'INCIDENTS KPMG a rĂ©visĂ© 28 rapports d'incidents survenus dans la rĂ©serve mohawk de Kahnawake, au sud de MontrĂ©al. Les rapports ont Ă©tĂ© fournis par les Peacekeepers, qui ont saisi plus de 100 cartes sur leur territoire depuis la fin de 2016. 24 VÉHICULES Parmi les 28 rapports Ă©tudiĂ©s, 24 concernaient la livraison de vĂ©hicules dans la rĂ©serve mohawk par des concessionnaires de la rĂ©gion de MontrĂ©al. Les acheteurs provenaient d'aussi loin que le nord du QuĂ©bec et la pĂ©ninsule gaspĂ©sienne. 1 BATEAU Un individu s'est fait livrer un bateau Ă  Kahnawake. Comme avec les vĂ©hicules, les Peacekeepers ont exigĂ© qu'il soit retournĂ© au vendeur et qu'une copie de l'annulation de la vente leur soit acheminĂ©e. Un refus de se conformer aurait entraĂźnĂ© une accusation de fraude. DE 40 $ À 1000 $ Les individus interceptĂ©s Ă  Kahnawake ont payĂ© entre 40 $ et 1000 $ pour obtenir leur carte de membre. Plusieurs d'entre eux semblaient croire qu'ils avaient bel et bien les mĂȘmes droits que les Indiens statuĂ©s, qui n'ont pas Ă  payer pour leur carte. Des autochtones autoproclamĂ©s La ConfĂ©dĂ©ration des peuples autochtones du Canada regroupe des communautĂ©s non reconnues, parfois mĂȘme créées de toutes piĂšces par Guillaume Carle. Plusieurs d'entre elles finissent par se dissocier du grand chef au terme de conflits hargneux. En voici quatre. CHIBOUGAMAU NORD-DU-QUÉBEC Depuis deux ans, quelque 600 rĂ©sidants de la rĂ©gion de Chibougamau ont payĂ© 250 $ pour subir un test d'ADN. Ils ont envoyĂ© des Ă©chantillons de salive Ă  l'entreprise Eagle Shadow Technologies, propriĂ©tĂ© de Guillaume Carle, qui leur a trouvĂ© des ancĂȘtres autochtones. Depuis, ils forment une communautĂ©. Les tests d'ADN, j'y crois Ă  100 % », assure leur chef, Luc Michaud. Il y croit, mĂȘme si les parents d'un membre dont le test a Ă©tĂ© positif » sont des... immigrants irlandais ! On ne sait pas s'il y a eu un dĂ©couchage », avance M. Michaud, qui espĂšre nĂ©gocier avec le gouvernement pour Ă©tendre le territoire de chasse et de pĂȘche de ses membres. En 2013, Guillaume Carle a pris contact avec Jocelyn Simoneau pour qu'il fonde la communautĂ© Anishinabek de la Petite-Nation. C'est lui qui m'a incitĂ© Ă  faire cela. Il disait que ça donnerait de la force Ă  sa ConfĂ©dĂ©ration, mais on s'est dissociĂ©s quand on a vu qu'il y avait des choses malhonnĂȘtes », raconte-t-il. Guillaume Carle le lui a bien rendu en plaçant la communautĂ© sous tutelle, en octobre 2014, aprĂšs l'arrestation de Simoneau pour extorsion, menace et prĂȘts usuraires. L'homme, qui prĂ©tendait reprĂ©senter les Algonquins hors rĂ©serve de la rĂ©gion, est nĂ© Ă  MontrĂ©al et a grandi en GaspĂ©sie. Guillaume Carle n'est pas un vĂ©ritable autochtone, car il parle avec la langue fourchue du serpent. Tout ce qu'il a pu dire face Ă  notre organisation est un tissu de mensonges », dĂ©nonçait le chef de la coopĂ©rative Kitchisaga, Serge Lavoie, au Quotidien de Saguenay, le 14 fĂ©vrier 2007. C'est une pĂ©riode de ma vie que j'essaie de liquider », confie-t-il aujourd'hui. Je l'avais suivi quand il avait quittĂ© l'Alliance autochtone du QuĂ©bec, parce qu'il Ă©tait plus revendicateur. En fin de compte, tout ce qu'il a fait, c'est discrĂ©diter les autochtones. Il a un charisme extraordinaire, mais c'est un vendeur de nuages. » À titre d'administrateur de la CPAC, Roger Fleury s'attendait Ă  connaĂźtre les Ă©tats financiers de l'organisme. Il nage toujours en plein mystĂšre. C'est Guillaume Carle qui gĂšre l'argent et la façon qu'il le dĂ©pense, ce n'est pas tes affaires. Quand je lui ai posĂ© des questions, il Ă©tait vraiment offusquĂ© », raconte l'ex-chef des Algonquins hors rĂ©serve de Fort-Coulonge. M. Fleury s'est adressĂ© aux tribunaux pour obtenir une reddition de comptes. Guillaume dit qu'il a 50 000 membres. [À 80 $ la carte], on parle d'un budget de 4 millions. Je veux savoir oĂč est l'argent parce que je suis imputable. Je ne peux pas fermer les yeux. »

Lataille d’une photo pour la carte d'identitĂ© française est aux dimensions de 35 mm x 45 mm (largeur x hauteur). La photo doit ĂȘtre de qualitĂ© et de rĂ©solution Ă©levĂ©es pour permettre l'impression d'une image nette de haute qualitĂ©. Vous devez les fournir sous forme de fichier numĂ©rique avec une rĂ©solution minimale de 400 dpi (de

Elle Ă©tait dĂ©jĂ  en test dans diffĂ©rentes villes, elle est enfin disponible dans le Play Store Handi2Park. Cette application — gratuite et accessible Ă  tous — permet de vĂ©rifier la validitĂ© d’une carte “handicapĂ©e”. Elle est surtout utile pour les agents contrĂŽleurs en charge de vĂ©rifier la validitĂ© de ces documents. Leur multiplication et leur usage abusif ont poussĂ© le service concernĂ©, Ă  savoir le SPF SĂ©curitĂ© sociale personnes handicapĂ©es, Ă  mettre au point cette application web. GrĂące Ă  l’encodage du numĂ©ro d’identification, ou le scan du QR code, l’appli interroge la base de donnĂ©es des titulaires de ladite carte. En retour, un message signifie si la carte est valide, invalide ou inconnue. Aucunes donnĂ©es personnelles n’apparaissent. Jusqu’à prĂ©sent, les agents de contrĂŽle — en dehors de la police — Ă©taient bien dĂ©munis et pouvaient tout au plus intervenir sur le trĂšs faible nombre de carte dont la date de validitĂ© Ă©tait expirĂ©e. Cet outil vient limiter les abus. Il en existe de plusieurs natures la personne est dĂ©cĂ©dĂ©e mais la carte est toujours utilisĂ©e par un tiers un duplicata a Ă©tĂ© demandĂ© et l’ancienne carte est radiĂ©e la date de validitĂ© est expirĂ©e le numĂ©ro de la carte n’est pas valide Pour rappel, un PV pour l’usage abusif d’une carte est une infraction du 2e degrĂ© et coĂ»te 116 €. La police peut Ă©galement effectuer une saisie le cas Ă©chĂ©ant. L’application semble bien acceptĂ©e puisqu’elle Ă©quipe dĂ©jĂ  certaines zones de police. Cela dit, l’outil n’est pas infaillible. Une carte qui passe valide n’est peut-ĂȘtre qu’une vulgaire copie d’une carte rĂ©glementaire. Elle ne permet pas non plus de dĂ©finir si l’usage est correctement respectĂ©, Ă  savoir si la personne Ă  mobilitĂ© rĂ©duite se trouvait bien Ă  bord du vĂ©hicule au moment d’apposer la carte. Enfin, Handi2Park n’est utile que pour les cartes belges dont le “B” apparaĂźt en filigrane.
Celaimplique que sur la carte d’identitĂ©, les prĂ©noms apparaĂźtront dans l’ordre de l’état civil. Le dĂ©cret n° 55-1397 du 22 octobre 1955 modifiĂ© instituant la carte nationale d’identitĂ© indique que seul le nom d’usage fait l’objet d’une indication spĂ©cifique sur la piĂšce d’identitĂ©.
Attention Ă  l'arnaque au Compte personnel de formation CPF ! On constate actuellement une recrudescence de l'arnaque dite au compte personnel de formation CPF ». Comme le rappelle le vrai site Mon compte formation, le principe est gĂ©nĂ©ralement le suivant Vous recevez des appels tĂ©lĂ©phoniques, des courriels ou SMS d'une personne prĂ©tendant appartenir Ă  la plateforme Mon compte formation ou Ă  un autre organisme par exemple la Caisse des dĂ©pĂŽts, PĂŽle emploi, le ministĂšre du Travail, etc.. Le message ou la communication, souvent alarmiste, vous prĂ©vient que vous allez bientĂŽt perdre vos droits Ă  la formation. L’escroc vous demande alors votre numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale pour accĂ©der Ă  votre compte formation. Il peut Ă©galement demander votre mot de passe ou bien crĂ©er directement un compte par tĂ©lĂ©phone avec vous. Une fois la connexion effectuĂ©e, il peut vous inscrire avec ou sans votre consentement, Ă  une formation factice ou frauduleuse. Notez que dans certains cas, l’escroc connaĂźt dĂ©jĂ  vos nom, prĂ©nom et numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale. Vous dĂ©couvrez alors une inscription Ă  une formation Ă  votre insu en vous connectant Ă  votre compte formation. Il s'agit bien Ă©videmment d'arnaques. Sachez que le CPF est valable pendant toute votre carriĂšre professionnelle, il n'y a donc pas pendant cette pĂ©riode, de date d'expiration. Si vous recevez ce type d'appel, de courriel ou de SMS, ne donnez pas suite. Pour en savoir plus sur cette tentative d'escroquerie, vous pouvez consulter le vrai site Mon compte formation, ainsi que la page dĂ©diĂ©e sur le site de la DGCCRF. L’identitĂ© des services de l’administration est souvent usurpĂ©e Ă  des fins frauduleuses L’identitĂ© de l’administration est rĂ©guliĂšrement utilisĂ©e pour des tentatives d’escroquerie rĂ©alisĂ©es par le biais de courriels ou d’appels tĂ©lĂ©phoniques. MĂȘme si tous les services de l’administration peuvent ĂȘtre potentiellement utilisĂ©s dans le cadre de ces opĂ©rations frauduleuses, l’identitĂ© de la Direction gĂ©nĂ©rale des finances publiques DGFiP ainsi que de ses services dĂ©concentrĂ©s, est particuliĂšrement utilisĂ©e par les fraudeurs. En effet, parmi tous les courriels et appels frauduleux, les plus nombreux concernent les tentatives de fraude Ă  la carte bancaire qui accompagnent la promesse d'une restitution d'impĂŽts. Mais soyez vigilant dans tous les cas, car de nombreuses pratiques abusives usurpant l’identitĂ© d’autres services de l’administration sont rĂ©guliĂšrement constatĂ©es. À savoir Depuis dĂ©but 2022, des tentatives d'escroquerie usurpent l'identitĂ© du directeur gĂ©nĂ©ral adjoint des Finances publiques, Antoine Magnant, selon diffĂ©rents procĂ©dĂ©s courriels adressant un courrier en son nom ou encore appels tĂ©lĂ©phoniques de personnes se prĂ©sentant sous son identitĂ©. En l'espĂšce, le faux suffixe d'adresse mĂ©l utilisĂ© et associĂ© au nom du directeur gĂ©nĂ©ral adjoint, doit alerter les adresses DGFiP authentiques ont le suffixe suivant En cas de doute, ne rĂ©pondez pas Ă  ces messages s'ils ne proviennent pas de l'adresse Ă©lectronique de votre service des impĂŽts des entreprises SIE que vous pouvez retrouver sur vos avis ou sur notre page contact sur le site Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez le communiquĂ© de presse dĂ©diĂ©. Le bon rĂ©flexe ne jamais communiquer vos informations bancaires ou personnelles par courriel ou par tĂ©lĂ©phone Se prĂ©munir contre les tentatives d’escroquerie par courriel Phishing Sachez que l’administration fiscale ne demande jamais Ă  l’usager de lui communiquer ses coordonnĂ©es bancaires ou des informations personnelles par courriel, ni pour le paiement d’un impĂŽt ou le remboursement d’un crĂ©dit d’impĂŽt, ni pour complĂ©ter ses coordonnĂ©es personnelles. Si de telles demandes vous sont faites, il ne faut donc pas y rĂ©pondre. Il s'agit de tentatives d'hameçonnage phishing en anglais, qui est une escroquerie au cours de laquelle l'Ă©metteur se fait passer pour une administration notamment la DGFiP ou un grand organisme, et demande au destinataire de cliquer sur un lien pour accĂ©der Ă  son dossier personnel et renseigner des informations personnelles. Sachez que ces messages imitent trĂšs souvent le style et le visuel des messages officiels, en faisant notamment figurer l’entĂȘte ou Ă  la signature de la DGFiP ou du ministĂšre de l’Économie, des Finances et de la Relance. Que faire si vous recevez un message Ă©lectronique suspect ? L'administration et en particulier la Direction gĂ©nĂ©rale des Finances publiques DGFiP vous conseille de ne pas rĂ©pondre pas au message ne pas cliquer sur les liens Ă  l'intĂ©rieur du message ils peuvent vous rediriger vers un faux site supprimer le message de votre boĂźte aux lettres. En cas de doute sur l’identitĂ© de l’expĂ©diteur d’un courrier Ă©lectronique ou mĂȘme postal portant en-tĂȘte ou signature d'une administration, ou bien pour signaler une tentative d'escroquerie contactez par internet sur » ou par tĂ©lĂ©phone via le numĂ©ro vert gratuit mis en place par le gouvernement 0 805 805 817. Vous pouvez Ă©galement contacter directement votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte une entĂȘte de l'administration fiscale, dont le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone figure sur vos documents officiels avis ou dĂ©clarations d'impĂŽts.... Se prĂ©munir contre les tentatives d’escroquerie par tĂ©lĂ©phone et autres mĂ©thodes frauduleuses D'autres pratiques abusives existent en dehors de celle du l’hameçonnage par courriel. C’est le cas par exemple des faux recensements, mais surtout des appels tĂ©lĂ©phoniques frauduleux hameçonnage vocal ou vishing. Le principe est le mĂȘme que pour le courriel. À savoir, une usurpation de l’identitĂ© de l’administration et notamment de l’administration fiscale Ă  des fins frauduleuses. Comment reconnaĂźtre un appel tĂ©lĂ©phonique suspect ? La mĂ©thode utilisĂ©e est toujours la mĂȘme l’usager reçoit un appel lui signalant qu’une anomalie a Ă©tĂ© constatĂ©e sur son dossier fiscal et l'invitant Ă  rappeler un numĂ©ro au plus vite afin d'Ă©viter d'Ă©ventuelles sanctions. Le numĂ©ro en question est surtaxĂ©, facturĂ© plusieurs euros la minute et n’appartient bien Ă©videmment pas aux services de l’État. Il ne faut donc pas appeler le numĂ©ro indiquĂ©. Ces pratiques frauduleuses vishing et phishing ne se limitent pas Ă  l'administration et notamment Ă  l’administration fiscale mais touchent d'autres secteurs comme les banques, les assurances, ou encore les distributeurs d'Ă©nergie. Tentatives d'escroquerie par tĂ©lĂ©phone ce qu'il faut savoir L'administration, et l'administration fiscale en particulier rappelle que les numĂ©ros de carte bancaire des usagers ne sont jamais demandĂ©s dans le but d'effectuer des transactions ou des remboursements sur internet Pour obtenir des renseignements fiscaux pour les particuliers, les numĂ©ros Ă  utiliser sont soit des numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone ordinaires d'appels locaux en 01, 02, 03, 04 ou 05 qui sont ceux des centres des Finances publiques et figurent souvent sur les documents officiels avis d'imposition, dĂ©claration de revenus, etc, soit le numĂ©ro unique non surtaxĂ© prix d'un appel local 0 809 401 401 consultez le site ou les rĂ©seaux sociaux Twitter ou Facebook qui donnent des informations officielles sur le sujet. v1k88.
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