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VĂ©ritable guide pratique, ce livre propose des pistes sur la gestion du stress et le dĂ©veloppement personnel. Cet article est un rĂ©sumĂ© du livre de Don Miguel Ruiz Les 4 Accords ToltĂšques. Ce livre fut un best-seller pendant plus d’une dĂ©cennie. L’auteur dĂ©montre Ă  travers la sagesse toltĂšque que nous devrions nous efforcer de nous libĂ©rer de tous les obstacles que la sociĂ©tĂ© et notre propre esprit nous imposent. Il est Ă©crit dans un langage simple, mais traite de thĂšmes complexes qui peuvent nous aider Ă  apporter des changements radicaux dans notre vie. Les ToltĂšques vivaient dans le centre du Mexique. Leurs traditions Ă©taient celles de l’éducation et de la transmission du savoir Ă  la gĂ©nĂ©ration suivante. Les quatre accords ToltĂšques montrent comment les concepts et les idĂ©es toltĂšques peuvent nous aider Ă  rĂ©aliser notre plein potentiel en tant que personnes et Ă  lever le poids des attentes des autres Ă  notre Ă©gard. Alors, que savaient les ToltĂšques et comment leur ancienne sagesse, telle que racontĂ©e par Ruiz dans Les 4 Accords ToltĂšques, peut-elle nous aider ? Voici une explication de chacun des quatres accords. Accord toltĂšque n° 1 Que votre parole soit impeccable Lorsque nous sommes impeccables, nous assumons la responsabilitĂ© de nos actes sans aucun jugement sur nous mĂȘme, sans aucune culpabilitĂ© ou honte. Sans aucun mensonge ou aucune promesse non tenue. Nous n’utilisons pas notre parole contre nous-mĂȘmes Ă  travers un discours intĂ©rieur nĂ©gatif. Nous ne l’utilisons pas non plus contre les autres pour les blĂąmer ou les critiquer. Nous faisons ce que nous disons tout en honorant nos engagements et en ne prenant que les engagements que nous avons l’intention d’honorer. RĂ©alisez que vous pouvez causer des dommages si vous ne faites pas attention Ă  ce que vous dites. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de la force de leurs mots et ne voient pas le mal qui peut ĂȘtre causĂ© en parlant sans rĂ©flĂ©chir ou de maniĂšre agressive. Accord toltĂšque n° 2 N’en faites jamais une affaire personnelle Les autres ne font rien Ă  cause de nous. C’est Ă  cause d’eux-mĂȘmes. Lorsque nous prenons l’habitude de ne rien prendre personnellement, nous Ă©vitons bien des ennuis dans notre vie. Notre colĂšre, notre jalousie et notre envie disparaissent tout simplement si nous ne prenons pas les choses personnellement. Lorsque les gens sont impolis avec nous, cela reste souvent trop longtemps dans notre esprit. Lorsque nous prenons les choses personnellement, nous commençons par inadvertance Ă  accepter les critiques et Ă  les faire nĂŽtres, mĂȘme si cela n’a rien Ă  faire avec nous. Lorsque quelqu’un nous donne son opinion sur notre comportement ou sur nous en tant que personne, il est important de se rappeler qu’aucun avis n’est vraiment objectif. Nous avons tous nos biais, nos filtres Ă  travers lesquels nous voyons le monde. Pour cette raison, nous ne devrions pas prendre en compte l’opinion de quelqu’un d’autre comme Ă©tant la rĂ©alitĂ©. Accord toltĂšque n° 3 Ne faites aucune supposition Nous avons tendance Ă  faire des suppositions sur tout. Le problĂšme avec les hypothĂšses, c’est que nous croyons qu’elles sont la vĂ©ritĂ©. Nous pourrions jurer qu’elles sont rĂ©elles. Nous formulons des hypothĂšses sur ce que les autres font ou pensent. Puis, nous le prenons personnellement et nous les blĂąmons. C’est pourquoi, en formulant des hypothĂšses, nous crĂ©ons automatiquement des problĂšmes. Nous faisons une supposition, nous comprenons mal, nous le prenons personnellement et nous finissons par faire tout un drame pour pas grand-chose. Nous devrions plutĂŽt poser des questions pour nous empĂȘcher de faire des suppositions. S’assurer que la communication est claire et demander des explications si nous ne comprenons pas. Ayez le courage de poser des questions jusqu’à ce que le sujet soit aussi clair que possible. Vous pouvez gĂ©nĂ©rer beaucoup de stress lorsque vous supposez que vous savez ce que pensent les autres. Nous sautons ainsi souvent sur des conclusions et formulons des hypothĂšses qui sont totalement erronĂ©es. Accord toltĂšque n° 4 Faites toujours de votre mieux Faire de son mieux Ă  tout moment et vous n’aurez aucun regret. Certains jours, notre meilleur n’est pas aussi bon que les autres jours. Ce n’est pas grave. Tant que nous faisons un effort, nous ne devrions avoir aucune honte. Pour faire de notre mieux, nous devons faire les choses parce que nous le souhaitons, et non Ă  cause d’une motivation externe, par exemple un salaire. Faire un travail que vous n’aimez pas uniquement pour un salaire rend la tĂąche difficile et sans joie. C’est la raison pour laquelle certaines personnes finissent par boire et faire la fĂȘte en excĂšs histoire d’oublier la frustration. Si vous aimez votre travail, vous ferez de votre mieux sans mĂȘme essayer et vous vous sentirez beaucoup plus serein. Le message clĂ© de du livre DĂšs notre naissance, nous devons nous conformer aux rĂšgles de la sociĂ©tĂ©. Cela nous empĂȘche de trouver notre vĂ©ritable identitĂ©. Se concentrer sur les 4 accords ToltĂšques peut amĂ©liorer votre vie. Votre stress diminue considĂ©rablement si vous Ă©vitez les schĂ©mas de pensĂ©e et de comportement gĂ©nĂ©rateurs de frustration, de blĂąmes, de sentiments blessants et d’autres Ă©motions nĂ©gatives.
Commentne pas prendre les choses personnellement au travail? N’hĂ©sitez pas Ă  faire le travail nĂ©cessaire sur vous pour ne plus prendre personnellement et souffrir de ce qui se dit autour de vous. premier accord: avoir la parole impeccable. deuxiĂšme accord: ne pas faire de supposition. troisiĂšme accord : ne pas faire de suppositions.
Les quatre accords ToltĂšques proposent un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expĂ©rience de libertĂ©, de vrai bonheur et d’amour. Le monde fascinant de la Connaissance vĂ©ritable et incarnĂ©e est enfin Ă  la portĂ©e de chacun. » Don Miguel Ruiz Voici les 4 accords ToltĂšque Que ta parole soit impeccable Parlez avec intĂ©gritĂ©, ne dites que ce que vous pensez. N'utilisez pas la parole contre vous-mĂȘme, ni pour mĂ©dire sur autrui. Ne prends rien personnellement Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre rĂ©alitĂ©, de leur rĂȘve. Lorsque vous ĂȘtes immunisĂ© contre cela, vous n'ĂȘtes plus victime de souffrances inutiles. Ne fais pas de supposition Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais dĂ©sirs. Communiquez clairement avec les autres pour Ă©viter tristesse, malentendus et drames. Fais toujours de ton mieux Votre mieux change d'instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous Ă©viterez de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets. Une promesse de libertĂ©, de bonheur et d’amour est promise pour qui s’applique ses quatre rĂšgles de vie trĂšs simples. Les quatre accords toltĂšques nous viennent d’un ancien neurochirurgien mexicain, Miguel Ruiz, devenu chaman suite Ă  une expĂ©rience de mort imminente qui transforma sa vie. C’est un code de conduite » qui permet d’apprĂ©hender le monde sereinement, et de façon plus saine. Ce sont des mantras pleins de bon sens, mais surtout d’une trĂšs grande puissance. La culture ToltĂšque est une culture mĂ©soamĂ©ricaine qui s’est dĂ©veloppĂ©e autour de Tula, leur capitale situĂ©e prĂšs de Teotihuacan au Mexique. Elle se situe au dĂ©but de la pĂ©riode post-classique de la chronologie mĂ©so-amĂ©ricaine entre 900 et 1200 de notre Ăšre. Le terme ToltĂšques provient du nahuatl et dĂ©signe les maĂźtres bĂątisseurs ». Dans les lĂ©gendes nahuatl, les ToltĂšques sont censĂ©s ĂȘtre Ă  l'origine de toute civilisation. Les AztĂšques, pour affirmer leur supĂ©rioritĂ©, se sont donc prĂ©tendus leurs descendants. Nous avons reçu depuis notre plus tendre enfance une multitude d’informations, de devoirs, de rĂšgles, d’interdits, de rĂ©compenses, de punitions
 et nous en avons fait, ce que j’appelle, notre modĂšle, celui qui va nous servir toute notre vie. Ce modĂšle se construit autour de l’ñge de 8 ans et c’est le meilleur modĂšle qui soit avec notre dĂ©veloppement Ă  cet Ăąge ce qui va nous poser des difficultĂ©s Ă  l’ñge adulte. En d’autres termes, il s’agit de notre propre livre de loi comme un code civil qui se rapporte Ă  nous-mĂȘmes et il y a Ă  l’intĂ©rieur tout ce que nous avons acceptĂ© comme vrai. Il s’agit donc d’une acceptation, autrement dit d’un accord avec ce livre de loi. Et voilĂ  le terme Accord ToltĂšque » expliquĂ© et ceci est trĂšs important Ă  comprendre pour pouvoir se servir de ce legs ToltĂšque. Voici un exemple un ami me dit Tu as la tĂȘte de quelqu’un qui va avoir un cancer ! ». Si j’écoute cette parole et que je suis en accord avec alors il y a de grande chance que j’attrape un cancer dans moins d’un an. VoilĂ  la puissance de la parole en rĂ©fĂ©rence au premier accord. Cet exemple est tirĂ© du livre de Don Miguel Ruiz. Il faut donc bien comprendre le terme accord en tant qu’acceptation. Le fait de croire que cela peut arriver, engendre la possibilitĂ© que cela arrive. C’est ce que nous avons dĂ©jĂ  beaucoup vu dans plusieurs autres chapitres de ce livre, la pensĂ©e est crĂ©atrice et la parole Ă©galement, effectivement tout se rejoint. Accord 1 Que ta parole soit impeccable Vous pouvez Ă©valuer le degrĂ© auquel votre parole est impeccable Ă  l’aulne de l’amour que vous avez pour vous-mĂȘme. L’intensitĂ© de votre amour-propre et les sentiments que vous nourrissez envers vous sont directement proportionnels Ă  la qualitĂ© et Ă  l’intĂ©gritĂ© de votre parole. Lorsque celle-ci est impeccable, vous vous sentez bien ; vous ĂȘtes heureux et en paix. » Don Miguel Ruiz La parole est comme une graine que nous semons dans la pensĂ©e de l'homme. Chaque critique que nous faisons, chaque jugement que nous portons Ă  l'Ă©gard d'autrui est comme un sort que nous jetons. Combien d'estimes de soi dĂ©truites avec des phrases assassines, tu es bĂȘte, tu ne comprends rien », tu n’y arriveras jamais », tu n’es pas intelligente », tu n’es pas capable », tu n’es pas normale »  En ayant conscience de cela et en faisant attention Ă  nos paroles nous pouvons distiller du bonheur et de l'amour dans notre vie et dans la vie des autres... Sans y faire attention nous jugeons constamment les autres, sans mĂȘme parfois les connaĂźtre. Nous jugeons mĂȘme les personnes qui nous sont les plus chĂšre. Mais finalement, juger quelqu’un n’est pas seulement nĂ©faste pour la personne rĂ©ceptrice, cela l’est surtout pour la personne qui Ă©mettrice. En effet, en jugeant et en comparant sans cesse, c’est finalement notre propre mental qui est sous le joug de la nĂ©gativitĂ©. La parole que nous entretenons avec nous-mĂȘmes est trĂšs importante, c’est mĂȘme le plus important ! Car si nous pouvons ĂȘtre nĂ©gatifs avec les autres, c’est souvent envers nous-mĂȘmes que nous sommes les pires juges. Je suis maladroit », je ne suis pas Ă  la hauteur »  sont autant de paroles qui ont un effet dĂ©vastateur sur l’estime de soi. Il devient donc Ă©vident de faire attention Ă  notre dialogue interne et aux idĂ©es qu’il en ressort. Pourquoi vouloir continuer Ă  mal utiliser son mental ? Ne soyons pas dans le jugement, soyons indulgent envers nous-mĂȘmes et envers les autres ! Juger c’est en quelque sorte agir contre soi-mĂȘme. Ayons une parole impeccable ! Le premier accord est le plus important. Il est si important qu’à lui seul il vous permettra de transcender votre vie actuelle. » Don Miguel Luiz. Si vous le respectez, vous aurez dĂ©jĂ  fait la moitiĂ© du chemin. Les trois autres accords sont en quelque sorte des prĂ©cisions du premier. Accord 2 Ne prends rien personnellement Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, c’est votre problĂšme, pas le mien. C’est votre façon de voir le monde. Cela ne me touche pas personnellement, parce que vous n’ĂȘtes confrontĂ© qu’à vous-mĂȘmes, pas Ă  moi. D’autres auront une opinion diffĂ©rente, selon leur systĂšme de croyances.» Don Miguel Luiz Nous faisons une affaire personnelle de ce qui nous est dit parce que nous acceptons ce qu’on dit de nous nous donnons notre accord. Nous sommes aucunement responsable de ce que les autres disent, cela dĂ©pend seulement de leur livre de loi personnel pas du nĂŽtre. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle. Comme nous l’avons dĂ©jĂ  vu, Ă  plusieurs reprises, dans cet ouvrage, nous avons tous des reprĂ©sentations mentales diffĂ©rentes, nous percevons le monde de diffĂ©rentes maniĂšres notre carte du monde. Cela vient de notre Ă©ducation, de nos expĂ©riences, de nos croyances
 Si bien que, quand une personne vous dit quelque chose de mal, elle vous transmet ses propres croyances, ses propres insĂ©curitĂ©s. Ce que AmĂąna pense de Pierre en dit plus sur AmĂąna que sur Pierre
 ». GrĂące Ă  cet accord, tous les Ă©vĂ©nements qui nous arrivent au quotidien n’auront plus d’emprise sur nous. Nous gagnons Ă©normĂ©ment en libertĂ© quand le regard extĂ©rieur nous importe peu. Si nous avons conscience que chacun a ses propres filtres pour percevoir le monde, alors nous comprendrons que prendre personnellement tout ce qui nous arrive est une grave erreur. Chacun est responsable de ses dĂ©cisions et de ses choix. Il est prĂ©fĂ©rable de prendre confiance en soi et s’estimer, pour ne plus ĂȘtre dĂ©pendant du jugement des autres. Accord 3 Ne fais pas de supposition VoilĂ  donc quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ne faites aucune supposition. FormulĂ© ainsi, cela semble facile, mais je suis conscient combien c’est difficile Ă  mettre en Ɠuvre. La difficultĂ© provient de ce qu’on fait gĂ©nĂ©ralement l’inverse. On a tous des habitudes dont on n’est mĂȘme pas conscient. Les amener Ă  la conscience et comprendre l’importance de cet accord est donc le premier pas Ă  franchir. Mais la comprĂ©hension n’est pas suffisante. Une information ou une idĂ©e ne sont que des graines dans notre esprit. Ce qui va vraiment faire la diffĂ©rence, c’est l’action. Le fait de mettre une chose en pratique, jour aprĂšs jour, renforce votre volontĂ©, nourrit la graine et Ă©tablit des fondements solides pour que se dĂ©veloppe une nouvelle habitude. » Don Miguel Ruiz Lors de mon premier contact avec une personne qui souhaite prendre RDV, je dis toujours Je travaille seulement avec le prĂ©sent ». Mes outils fonctionnent uniquement en partant des faits de la vie quotidienne. C’est ce quotidien qui attirera mon attention sur ce que je dois savoir du passĂ© pour faire un nettoyage. Je ne m’attache pas aux Ă©vĂšnements passĂ©s, parce que cela met un lien d’implication de causes Ă  effets entre le passĂ© et la vie quotidienne. Cela revient Ă  mettre un couvercle sur une marmite alors que nous cherchons Ă  savoir ce qu’il y a dedans. De la mĂȘme façon, j’indique que je ne me prĂ©occupe pas de l’avenir puisque ce n’est que supposition. Le seul moment rĂ©el oĂč nous avons le pouvoir est maintenant, le moment prĂ©sent. Par exemple, en ce moment-mĂȘme oĂč j’écris ce chapitre, quel est l’intĂ©rĂȘt de me prĂ©occuper si le livre va avoir du succĂšs ou non, si il va me permettre de dĂ©velopper une activitĂ© collective en crĂ©ant des stages et des ateliers sur les sujets traitĂ©s dans le livre Aucun ! Cela servira simplement Ă  me mettre le doute, et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  ne pas terminer cet ouvrage. Je vous rassure, j’irai jusqu’au bout sans faire ce genre de supposition. Je ne peux pas vous parler des accords ToltĂšque sans les avoir intĂ©grĂ© dans mon mode de pensĂ©es et dans ma vie. En prenant conscience que nos suppositions sont des crĂ©ations de notre esprit, nous allons naturellement arrĂȘter d’émettre des hypothĂšses hasardeuses, auxquelles nous finirions irrĂ©mĂ©diablement Ă  croire. Pour cela, nous allons chercher coĂ»te que coĂ»te Ă  clarifier nos propos et s’appliquer Ă  comprendre l’autre, en lui posant autant de questions que nĂ©cessaire. Et cela s’applique, de la mĂȘme maniĂšre Ă  soi-mĂȘme. En faisant des suppositions nous interprĂ©tons des Ă©vĂšnements en leur donnant le sens que nous pensons qu’ils ont. Ensuite, nous nous convainquons que ces interprĂ©tations sont le reflet de la rĂ©alitĂ©. Au final, nous prĂȘtons des intentions aux autres sur la seule base de suppositions, souvent erronĂ©es, auxquels nous nous sommes convaincu de croire. Cela s’applique encore une fois Ă  soi-mĂȘme. Une des suppositions les plus communes est de croire que les autres pensent de la mĂȘme maniĂšre que nous Voir La carte n’est pas le territoire » dans le chapitre les sept principes de base de la PNL ». Nous oublions souvent que chacun Ă  sa propre perception du monde, que chacun rĂ©agit diffĂ©remment Ă  des situations semblables. Nous en arrivons Ă  croire que tout le monde juge, pense et agit de la mĂȘme façon que nous. Et cela n’est absolument pas le cas ! C’est incroyable le nombre important de personnes qui passent Ă  mon cabinet avec cette idĂ©e, ce qui créé de grandes distorsions mentales. Elles vivent une grande libĂ©ration quand je leur explique ce principe que la carte n’est pas le territoire et que chacun ne pense pas, ne ressent pas, n’interprĂšte pas la mĂȘme chose. Ce qui est intĂ©ressant c’est la divergence enrichissante des points de vue. Prenons un exemple concret A la suite d’une rupture, c’est probablement un des moments oĂč nous faisons le plus de suppositions. Avec les rĂ©seaux sociaux, nous pouvons suivre notre Ex » facilement, voir ce qu’elle devient et nous croyons trouver des sous-entendus dans toutes les publications faites. Nous en dĂ©duisons elle vient de publier cette photo, ou d’écrire ce mot que nous disions souvent ensemble », cela veut dire qu’elle tient encore Ă  moi, qu’elle regrette. Nous reprenons espoir et nous nous sentons bien tout le reste de la journĂ©e. Ce ne sont pourtant que des suppositions. Le jour oĂč nous voyons une photo sur laquelle elle est accompagnĂ©e d’un homme, c’est la descente aux enfers, nous perdons espoir et nous sommes malheureux tout le reste de la journĂ©e. C’est aussi vrai quand nous dĂ©couvrons une nouvelle photo d’elle et que nous nous posons cette question qui a pris cette photo ? Avec une multitude d’autres questions et suppositions qui nous enferment dans notre dĂ©sespoir. Le paradoxe avec les suppositions c’est que souvent nous en voulons aux autres pour des choses qu’ils n’ont pas faites. Accord 4 Fais toujours de ton mieux Ne vous attendez pas Ă  vous exprimer toujours avec une parole impeccable. Vos habitudes sont trop fortes et trop bien ancrĂ©es dans votre esprit. Mais vous pouvez faire de votre mieux. [
] En faisant de votre mieux, l’habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s’affaiblir et se manifester de moins en moins souvent. Vous n’avez pas Ă  vous juger, Ă  vous sentir coupable ou Ă  vous punir, si vous n’arrivez pas Ă  respecter ces quatre accords toltĂšques. Si vous faites de votre mieux, vous vous sentirez bien mĂȘme en faisant encore des suppositions, mĂȘme s’il vous arrive encore de rĂ©agir de façon personnelle, mĂȘme si votre parole n’est pas tout le temps impeccable. » Don Miguel Ruiz Ce quatriĂšme accord toltĂšque est la consĂ©quence logique des trois premiers. C’est le pilier de notre changement. C’est celui qui nous permettra d’agir de façon durable en respectant les trois autres accords. Donner le meilleur de soi, ne pas en faire trop, ni trop peu. C’est ainsi que nous Ă©vitons la frustration de ne pas avoir Ă©tĂ© jusqu’au bout, qui engendre regrets et culpabilitĂ©. C’est aussi ainsi que nous nous prĂ©servons, car Ă  trop donner, nous nous Ă©puisons en dĂ©pensant toute notre Ă©nergie. À terme, il faut trouver le bon Ă©quilibre. Le plus grand danger est la recherche de la perfection, qui, comme chacun le sait, n’existe pas sur terre. À coup sĂ»r c’est l’épuisement. Lorsque nous en faisons trop, nous nous vidons de notre Ă©nergie et nous agissons contre nous-mĂȘmes. Nous devons faire baisser la pression que nous nous imposons souvent Ă  nous-mĂȘmes en remplaçant le je dois » par je peux », par exemple. C’est ainsi que nous pouvons atteindre notre objectif sans s’encombrer du jugement des autres ni Ă©mettre de jugement envers soi-mĂȘme. Faire de son mieux c’est faire que chaque tĂąche que nous rĂ©alisons, nous la rĂ©alisions en donnant le meilleur de nous-mĂȘmes. C’est ĂȘtre concentrĂ© sur le prĂ©sent, notre mieux » est variable d’un jour Ă  l’autre, d’une minute Ă  l’autre selon notre Ă©tat. Pour conclure Pour Ă©voluer, exercez-vous Ă  changer la perception que vous avez de votre environnement en vous rĂ©fĂ©rant Ă  ces quatre accords. Prenez par exemple un jour par semaine pour chaque accord toltĂšque, disons le lundi pour le premier, le mardi pour le deuxiĂšme, etc
 et lors de ce jour vous devrez faire trĂšs attention Ă  appliquer le plus possible cet accord en toute bienveillance, il faut savoir ĂȘtre indulgent avec soi-mĂȘme. Avec le temps et la rĂ©pĂ©tition vous changerez votre façon de percevoir le monde et ces accords deviendront une seconde nature. ATTENDEZ, ce n’est pas encore fini ! Il existe aujourd’hui un 5Ăšme accord ToltĂšque Dans ce cinquiĂšme accord il y a deux parties, la premiĂšre nous dit d’ĂȘtre sceptiques. Etre sceptique veut dire que nous ne croyons pas systĂ©matiquement ce que nous entendons, ce que les autres nous racontent mais pas non plus ce que nous nous disons Ă  nous mĂȘmes
 Pour quelle raison nous devrions ĂȘtre sceptiques ? Nous entrons en contact avec la rĂ©alitĂ© Ă  travers le filtre de notre perception, et celui-ci est diffĂ©rent d’une personne Ă  une autre il est constituĂ© par nos sens, notre histoire personnelle, nos croyances, le langage que nous utilisons, tout ce que nous avons appris
 donc la rĂ©alitĂ© que nous percevons est aussi diffĂ©rente pour chacun d’entre nous. Nous vivons donc tous dans un monde plus ou moins diffĂ©rent de celui de l’autre, et pour chacun d’entre nous notre monde est vrai, mais est-il plus vrai que celui de quelqu’un d’autre ? Comment faire ? Ici nous arrivons Ă  un autre sujet important en lien avec la rĂ©alitĂ© les croyances. Les croyances crĂ©ent notre rĂ©alitĂ©, si nous voulons transformer notre rĂ©alitĂ© nous devons changer nos croyances. Le fait de douter va introduire une distance entre nous et les situations que nous vivons, ce que les autres nous disent, ce que nous nous racontons Ă  nous-mĂȘmes Ă  travers notre dialogue interne
 Le dialogue interne nous aide Ă  maintenir notre cadre de rĂ©fĂ©rence, et nos croyances sur nous, sur la rĂ©alitĂ© en font partie. Si nous doutons de ce que nous nous racontons, de ce que nous avons appris, nous allons petit Ă  petit nous libĂ©rer des croyances qui nous limitent, des jugements envers nous-mĂȘmes, des jugements envers les autres. Si nous ne croyons pas ce que les autres disent cela va nous libĂ©rer de l’emprise que leurs jugements ont sur nous. Le doute va aussi crĂ©er une distance par rapport aux situations qui arrivent dans notre vie et le sens que nous leurs donnons et ainsi nous permettre d’envisager d’autres sens possibles. Tout cela va nous permettre de nous rĂ©approprier notre pouvoir personnel nous rendant ainsi plus libres et capables de sortir du rĂȘve des autres et construire le rĂȘve que nous choisissons pour nous-mĂȘmes. La deuxiĂšme partie de cet accord nous dit apprenez Ă  Ă©couter Cela va nous permettre d’entrer en interaction avec le monde des autres d’une façon harmonieuse, respectueuse et plus riche, car nous amĂ©liorons la communication. Ce qui pour moi est vrai dans mon monde ne l’est pas forcement dans celui de quelqu’un d’autre, mais ce l’est pour moi, c’est pourquoi si j’ai conscience de cela je ne vais pas chercher Ă  convaincre quelqu’un que j’ai raison car je sais que la rĂ©alitĂ© de l’autre n’est pas la mĂȘme que la mienne et que la mienne ne lui conviendrait pas forcement. Mais je peux Ă©couter, si j’écoute vraiment je vais pouvoir comprendre l’autre, sa rĂ©alitĂ©, ce qu’il vit, ce qu’il ressent. Quand je parle je le fais Ă  partir de mon monde et l’autre en face va interprĂ©ter ce qu’il entend en fonction de son monde, en sachant ceci nous pouvons vĂ©rifier par des questions et la reformulation que nous nous comprenons. Si nous voulons vraiment communiquer avec les autres c’est absolument nĂ©cessaire d’apprendre Ă  Ă©couter, sinon nous ne pouvons pas rentrer dans leur rĂȘve. Nous n’avons pas besoin de croire ce que l’autre nous dit le prendre comme une vĂ©ritĂ© pour crĂ©er un vrai lien avec lui. Le vrai lien, le vrai partage va venir de notre capacitĂ© Ă  Ă©couter, Ă  nous intĂ©resser, Ă  comprendre et Ă  respecter ce qu’il vit dans son monde, puis Ă  partager si nous le souhaitons ce que nous vivons dans le notre. PLUS D INFORMATIONS LES 4 ACCORDS TOLTEQUES ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER Partager la publication "L’Enseignement des 4 Accords ToltĂšques" FacebookTwitter Ajouter un nouveau commentaire PubliĂ© dans ActualitĂ© bien-ĂȘtre, Bien-ĂȘtre et mĂ©decine douce, DĂ©veloppement personnel, Livre de dĂ©veloppement personnel, SantĂ© & Bien-ĂȘtre, ThĂ©rapeutes et professionnels du bien-ĂȘtre Tags atelier, bien-ĂȘtre, bonheur, dĂ©veloppement personnel, Livre de dĂ©veloppement personnel, mĂ©decine alternative, mĂ©decine douce, professionnel du bien-ĂȘtre, santĂ©, stage, stage bien-ĂȘtre, stage dĂ©veloppement personnel, thĂ©rapeute

Accordn°2 : ne rien prendre personnellement ! C’est ce dont Don Miguel Ruiz nous parle dans son livre les Quatre accords ToltĂšques ! Explication et expĂ©rimentation ! Jour 28 du dĂ©fi je kiffe mes habitudes ! Extrait du livre « Quoi

Les Quatre Accords ToltĂšques la voie de la libertĂ© personnelle Philosophe, formatrice d’adultes et coach, Claude Evelyne Wilhelm accompagne des personnes en situation de transition depuis plus de 20 ans. C’est Ă©galement il y a une vingtaine d’annĂ©es qu’elle a dĂ©couvert les Accords toltĂšques et cela a Ă©tĂ© une rĂ©vĂ©lation. Elle s’est familiarisĂ©e avec la physique quantique et les approches d’évolution de conscience, puis a suivi un programme d’enseignement toltĂšque intensif avec Maud SĂ©journant, avec qui une collaboration a Ă©tĂ© initiĂ©e, ainsi qu’une formation avec Don Miguel Ruiz. Elle a intĂ©grĂ© les principes issus de la sagesse toltĂšque Ă  sa pratique de coach, dans le but d’offrir Ă  sa clientĂšle un vĂ©ritable coaching de l’ĂȘtre intĂ©gral ». Les Quatre Accords ToltĂšques, complĂ©tĂ©s rĂ©cemment par un CinquiĂšme Accord – sont une clĂ© pour retrouver notre libertĂ© personnelle. Nous avons le choix – et le pouvoir – de crĂ©er le rĂȘve de notre vie en en faisant soit un rĂȘve d’enfer, soit un rĂȘve de paradis. Nul n’est besoin d’adhĂ©rer Ă  une quelconque croyance, il s’agit simplement de passer des accords avec nous-mĂȘmes qui peuvent changer notre vie. On ne tarde pas Ă  constater leur pouvoir, Ă  mesure que l’on chemine en leur compagnie et sous leur guidance, dans une quĂȘte de libĂ©ration et de dĂ©ploiement. Je le vĂ©rifie aussi Ă  chaque fois que j’accompagne des personnes dans ce processus se dĂ©ployer, c’est relever le pari d’ouvrir dans toute son extension possible l’ĂȘtre qui Ă©tait comme enroulĂ©, pliĂ©, chiffonnĂ©, Ă©crasĂ© sous la chape des histoires qu’on se raconte, et qui font notre malheur. Être doux avec son ĂȘtre profond, lui porter confiance et amour, pour qu’il n’ait plus Ă  plier jusqu’à disparaĂźtre sous le poids des attentes et injonctions impossibles, Ă©talonnĂ©es sur nos suppositions de ce que sont les attentes d’autrui. Cesser de vivre dans la peur permanente de ne pouvoir satisfaire les exigences ou de ne pas ĂȘtre aimĂ©. Un coaching intĂ©grant la sagesse issue des Quatre accords toltĂšques consiste en un travail de dĂ©montage de nos programmations et des croyances qui nous limitent, d’acceptation et de guĂ©rison de nos blessures, de remise en question de nos certitudes. Il favorise la rĂ©cupĂ©ration progressive de notre pouvoir personnel, nous relie Ă  nous-mĂȘmes, Ă  autrui et Ă  l’univers tout entier, dans tous ses Ă©lĂ©ments. Il nous rĂ©concilie sur tous les plans, nous permet de relativiser, de prendre distance par rapport aux petits drames » du quotidien. On se libĂšre progressivement des dĂ©finitions qu’on se donne, des attachements Ă  l’image, des attentes et de l’importance personnelle. Notre histoire personnelle est juste une histoire parmi tant d’autres, un Ă©lĂ©ment Ă  sa place dans le Grand Tout. Avec l’aide des quatre accords, on peut faire des choix en conscience. ExpĂ©rimenter la prĂ©sence, en Ă©tant attentif Ă  la maniĂšre de percevoir et d’agir dans le quotidien. Être en permanence » tĂ©moin de soi-mĂȘme pour pouvoir choisir, Ă  chaque instant, l’endroit et l’espace d’oĂč l’on pose son regard sur les choses. Les quatre accords nous permettent de nous sentir mieux dans notre vie et dans nos relations avec les autres. C’est une occasion de retrouver une libertĂ© d’action, de se sentir en paix avec soi-mĂȘme, et de mieux vivre dans la Joie au quotidien
 Les quatre accords forment un tout dynamique indissociable dont chaque intention trouve sa vĂ©ritable portĂ©e Ă©nergĂ©tique dans l’écho qu’elle rencontre et provoque chez les trois autres. J’en propose ici ma vision Premier accord Que ta parole soit impeccable Le pouvoir de la parole est immense. Les mots sont comme de la magie, une puissante magie, qui peut ĂȘtre noire ou blanche. Nous utilisons cette magie sans retenue, sans conscience du poison qu’elle rĂ©pand. La parole est comme une graine semĂ©e dans la pensĂ©e d’autrui. Chaque critique, chaque mauvaise parole est comme un sort qu’on lui jette. La mĂ©disance est la pire magie noire, parce que c’est du poison pur. En ayant conscience de cela et en faisant attention Ă  nos paroles nous pouvons distiller du bonheur, de l’amour et manifester de la magie blanche dans notre vie et dans la vie des autres
 Tout d’abord en nous aimant nous-mĂȘme, et en ayant Ă  notre Ă©gard des pensĂ©es positives, nous semons des pensĂ©es d’amour et de bonheur. En nettoyant le poison Ă©motionnel accumulĂ© dans le passĂ©, nous pouvons nous libĂ©rer de tous les sorts qu’on nous a jetĂ©s. La parole est donc un instrument de pouvoir extrĂȘmement puissant. C’est un magnifique et prĂ©cieux outil. Selon l’utilisation que j’en fais – et le choix m’appartient – j’enferme ou je libĂšre. Ma parole est impeccable lorsque je m’exprime en accord avec mon ĂȘtre profond. Ne pas parler trop, ni trop peu. Les mots justes sont ceux qui sont en harmonie avec mon ĂȘtre authentique, sans prĂ©juger ou avoir d’attentes sur l’usage que les autres en feront ou sur l’impact qu’ils auront. Être le moins possible dans la rĂ©action. Bannir systĂ©matiquement certains mots de mon vocabulaire. Je m’exprime avec intĂ©gritĂ©, ne disant que ce que je pense. Je ne m’adresse plus de reproches et j’assume ma responsabilitĂ©. Je m’efforce d’ĂȘtre un mage blanc. L’impeccabilitĂ© ne doit pas forcĂ©ment ĂȘtre restreinte Ă  la parole proprement dite. On peut considĂ©rer qu’elle s’applique Ă©galement Ă  nos pensĂ©es, Ă  nos gestes, Ă  nos actes, Ă  notre maniĂšre de travailler. Cette attention gĂ©nĂšre une qualitĂ© d’ĂȘtre nouvelle, qui est perçue par les autres et modifie donc la qualitĂ© des relations de maniĂšre impressionnante. Avoir une parole impeccable concerne aussi l’acte de poser des intentions ou des demandes. Je peux agir sur le plan Ă©nergĂ©tique par mon intention. Lorsque je pose une intention, je me mets en position d’en accepter les effets et les retours. Cela se fait dans le plus grand respect. La formulation est importante, car je rĂ©colterai ce que j’ai semĂ©. Les mots et les pensĂ©es sont des Ă©nergies trĂšs puissantes. Alors attention aux pensĂ©es qu’on envoie dans l’univers, car l’univers est une immense machine qui baratte nos pensĂ©es pour en faire de la rĂ©alitĂ©. DeuxiĂšme accord Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle Du premier accord dĂ©coulent les trois autres. Avec ces deux premiers accords on peut dĂ©jĂ  se libĂ©rer d’un trĂšs grand nombre de croyances qui nous font vivre un enfer. On a tendance Ă  faire une affaire personnelle de ce qu’on nous dit parce qu’on y donne son accord. DĂšs lors, le poison s’infiltre en nous et on est piĂ©gĂ© dans l’enfer. Tout cela a pour cause l’importance qu’on se donne. Si on se prend au sĂ©rieux, on fait de tout une affaire personnelle, on croit que tout ce qui arrive nous concerne. Au cours de notre Ă©ducation, on nous apprend Ă  tout prendre personnellement. Nous pensons ĂȘtre responsable de tout. Je suis le centre de mon monde. C’est de ce centre que je regarde le monde, les autres et moi-mĂȘme. Pour autrui, je ne suis pas le centre du monde, chacun est le centre de son monde, de son rĂȘve, qu’il façonne et crĂ©e au fur et Ă  mesure de ses choix. Lorsque quelqu’un s’exprime ou fait quelque chose, il ne le fait pas par rapport Ă  moi, il le fait par rapport Ă  lui. Lorsque je m’exprime ou fais quelque chose, je le fais par rapport Ă  moi. Chacun est dans son rĂȘve et ce qu’il dit ou fait n’a rien Ă  voir avec moi. Il peut choisir de dire blanc, ou vert ou jaune. Ce qu’il dit ne reflĂšte que sa propre rĂ©alitĂ© intĂ©rieure. DĂšs lors rien de ce que peuvent dire ou faire les autres ne peut m’affecter – sauf si je le dĂ©cide. Enfant, on prend tout personnellement. Et on garde cette habitude de croire que tout ce qui arrive nous concerne. C’est l’importance personnelle qui nous piĂšge, nous poussant Ă  continuer Ă  croire, Ă  dĂ©fendre et Ă  justifier l’histoire qu’on a créée, l’identitĂ© qu’on a eu tant de mal Ă  forger, l’image qu’on cherche Ă  donner, le rĂ©flexe d’avoir des opinions sur tout et rien et le besoin d’avoir raison. Notre Ă©ducation nous apprend Ă  faire tout cela et nous pousse Ă  devenir performants dans un monde fortement teintĂ© de compĂ©tition. J’ai une image de moi. Les autres ont une image de moi. Elle ne m’appartient pas, je n’ai aucun pouvoir lĂ -dessus. Elle ne me concerne mĂȘme pas. On dĂ©pense une Ă©nergie phĂ©nomĂ©nale Ă  vouloir influencer, voire contrĂŽler, l’image que les autres peuvent se faire de nous. Illusion coĂ»teuse ! L’Ego est le noyau dur de notre personnalitĂ©. En langage toltĂšque, on l’appelle le parasite. S’il est trop fort, il prend toute la place et dĂ©cide de tout. Le parasite vit notre vie Ă  notre place et nous prive de notre pouvoir personnel, de notre Ă©nergie crĂ©atrice. Il nous coupe en deux au niveau du 3Ăšme chakra le coeur isolĂ© et froid en haut, les racines isolĂ©es et sĂšches en bas. Le parasite est liĂ© Ă  notre histoire personnelle, Ă  notre identitĂ© et Ă  l’importance qu’on leur accorde. Plus on a peur du monde, des autres
 plus il se durcit, nous maintenant dans l’illusion du contrĂŽle. L’Ego est cette part qui a peur de manquer, qui poursuit des buts Ă  coups d’efforts volontaires, qui vise la compĂ©tence et la maĂźtrise de soi et de son entourage, qui compte sur son audace et sa persĂ©vĂ©rance, progresse grĂące Ă  ses efforts personnels, porte un masque et se compare aux autres
 Alors que le Soi, dĂ©barrassĂ© de l’importance personnelle accueille, s’ouvre Ă  l’abondance de la crĂ©ation, rayonne par son amour et la conscience de sa mission, vit la paix intĂ©rieure, s’ouvre Ă  une intelligence supĂ©rieure et Ă  la grĂące qu’il ressent au moment prĂ©sent. Si je sais qui je suis, je n’ai plus besoin d’avoir des opinions, ni besoin d’accorder de l’importance Ă  ce que pensent et disent les autres. La conscience de soi et du monde sert Ă  accepter et Ă  se couler dans ce monde avec fluiditĂ©, et non dans la rĂ©volte, la critique ou le rejet de ce monde. On a tous un passĂ©, une histoire personnelle, constituĂ©e de toutes sortes d’évĂ©nements. On a tendance Ă  voir ces Ă©vĂ©nements comme autant de preuves de notre existence d’oĂč la tentation de s’y attacher. L’histoire qu’on se raconte Ă  partir de ces Ă©vĂ©nements est notre justification, Ă  nos propres yeux et aux yeux d’autrui. On peut choisir de ne plus se dĂ©finir par cette histoire, de ne plus la rendre si importante qu’elle nous singularise jusqu’à la sĂ©paration. On peut la relativiser et s’en libĂ©rer. En se dĂ©tachant de ce qu’on croit ĂȘtre constitutif » de soi, on dĂ©couvre non pas un vide, mais son ĂȘtre essentiel. Se libĂ©rer de ces dĂ©finitions, de ces carcans, est ce qui permet de lĂącher l’importance personnelle on n’a alors plus besoin de se dĂ©fendre, plus besoin de se battre, plus besoin de se justifier
 Quand on prend l’habitude de ne jamais faire une affaire personnelle de ce qui arrive, on Ă©limine de nombreux problĂšmes de sa vie. La colĂšre, le ressentiment et l’envie disparaissent, la tristesse s’en va
 On dĂ©couvre alors que rien ne peut plus nous replonger en enfer, car on est immunisĂ© contre tout poison Ă©motionnel. TroisiĂšme accord Ne faites pas de suppositions Nous avons tendance Ă  faire des suppositions Ă  propos de tout. Le problĂšme est que nous croyons qu’elles sont la vĂ©ritĂ©. Nous faisons des suppositions sur ce que les autres font ou pensent, forts de quoi nous en faisons une affaire personnelle, puis nous leur en voulons et nous leur communiquons du poison Ă©motionnel par nos propos ou nos pensĂ©es. Nous faisons des suppositions sur les raisons d’agir d’autrui, nous les interprĂ©tons de travers, nous en faisons une affaire personnelle, et nous finissons par crĂ©er tout un drame Ă  partir de rien du tout ! Toute la tristesse et les drames auxquels nous sommes confrontĂ©s dans notre vie proviennent de cette habitude de faire des suppositions, de prĂȘter des intentions Ă  autrui et de prendre les choses personnellement. Le rĂȘve de l’enfer dĂ©coule de ces comportements. Faire des suppositions nous programme Ă  souffrir. Il n’existe que des situations, les problĂšmes sont des crĂ©ations du mental. En faisant des suppositions, je transforme une situation en problĂšme. Face Ă  une situation, je peux dĂ©cider de faire tout un drame ou pas. Je peux faire des suppositions sur le problĂšme, Ă  quel point c’est une catastrophe, Ă  quel point l’autre me manque de respect,
etc. en dehors de toute rĂ©alitĂ© ! Et si les problĂšmes n’existent que dans le mental, on peut toujours s’épuiser Ă  tenter de les rĂ©soudre, puisqu’ils n’ont aucune rĂ©alitĂ© ! En modifiant notre Ă©tat de conscience, on apprend Ă  ne pas laisser nos filtres de perception dĂ©terminer notre vision et fausser la vĂ©ritĂ©. Ne pas interprĂ©ter. Observer sans Ă©valuer. Dire ce qu’on ressent et nommer nos besoins. Ne pas avoir d’attentes que les autres devinent nos besoins par exemple. Communiquer clairement. Oser ĂȘtre soi-mĂȘme. Renoncer Ă  toute mĂ©disance. Oser poser des questions. Ne pas penser Ă  la place de l’autre. Ne pas terminer ses phrases Ă  sa place
 QuatriĂšme accord Faites toujours de votre mieux C’est le dernier accord. C’est celui qui transforme progressivement les trois autres en habitudes solidement ancrĂ©es. Le quatriĂšme accord concerne aussi l’application des trois premiers faites toujours de votre mieux. Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins. Mais rappelez-vous que votre mieux n’est pas le mĂȘme d’une fois Ă  l’autre. Tout change constamment, par consĂ©quent votre mieux sera parfois Ă  un certain niveau et d’autres fois Ă  un autre niveau. Selon votre forme physique, votre Ă©tat Ă©motionnel, que vous soyez en bonne santĂ© ou malade, votre mieux varie. Lorsque vous prendrez l’habitude de mettre en pratique ces accords, votre mieux deviendra meilleur qu’il n’a jamais Ă©tĂ© auparavant. Lorsque nous en faisons trop, nous nous vidons de notre Ă©nergie et nous agissons ainsi contre nous-mĂȘmes, avec pour consĂ©quence qu’il nous faut davantage de temps pour atteindre notre but. Si nous ne faisons pas de notre mieux, nous nous exposons aux frustrations, au jugement personnel, Ă  la culpabilitĂ© et aux regrets. Faites donc simplement de votre mieux, quelles que soient les circonstances de votre vie. Si vous faites toujours de votre mieux, il vous est impossible de vous juger. Et si vous ne vous jugez pas, il n’est pas possible de subir la culpabilitĂ©, la honte et l’auto punition. En faisant toujours de votre mieux, vous rompez un grand sort auquel vous avez Ă©tĂ© soumis. Pour calibrer » son mieux, il est bon de se rappeler que Je fais de mon mieux avec plaisir, parce que je le choisis, et non parce que je le dois Mon mieux n’est pas le mĂȘme que le mieux de quelqu’un d’autre Mon mieux n’a pas Ă  ĂȘtre mieux que le mieux de quelqu’un d’autre Mon attention reste focalisĂ©e dans le prĂ©sent Je ne m’en mets pas trop sur le dos » Je mets mes idĂ©es en pratique Faire de mon mieux est la manifestation de ma part divine. C’est ĂȘtre au plus prĂšs de ma mission Je prends le risque d’exprimer mon rĂȘve Le CinquiĂšme Accord Soyez sceptique, mais apprenez Ă  Ă©couter ! Qui Ă©coutez-vous ? A quelles informations, Ă  quelles opinions choisissez-vous d’accorder du crĂ©dit ? A qui donnez-vous du pouvoir ? Remettez-vous en cause vos connaissances acquises et les croyances qu’on vous a inculquĂ©es ? Sur quelle vĂ©ritĂ© sont fondĂ©es vos croyances ? Sont-elles rĂ©elles ou illusions ? Une vĂ©ritĂ© est valable pour tous
 Alors pourquoi d’autres croient-ils ou font-ils le contraire de vous, tout en pensant aussi ĂȘtre dans la vĂ©ritĂ© ? Ne vous croyez ni vous-mĂȘme, ni personne d’autre aveuglĂ©ment. Il s’agit d’utiliser la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez, y compris vos propres pensĂ©es est-ce que c’est vraiment » la vĂ©ritĂ© ? Il s’agit d’écouter l’intention qui sous-tend les mots pour comprendre le vĂ©ritable message. Vivez-vous dans un jeu victime-coupable » ? En guerrier Ă  l’affĂ»t de ce qu’il faut combattre, en Justicier qui croit devoir redresser les torts, ou en Sage neutre comprenant son pouvoir ? Le cinquiĂšme accord prend sa source dans le fait que chaque ĂȘtre humain est un messager. Le mot messager » veut dire ange ». Je crois aux anges », nous dit Don Miguel Ruiz Nous recevons des messages de tout ce qui nous entoure, nous les faisons nĂŽtres, puis nous les partageons. C’est exactement ce que je fais en ce moment, je dĂ©livre un message. Vous recevez ce message, vous le transformez, vous le faites vĂŽtre, puis vous le partagez avec qui veut l’entendre. Soyez sceptique » veut dire ne me croyez pas, ne croyez personne d’autre, mais le plus important ne vous croyez pas vous-mĂȘme. Quand vous apprenez Ă  Ă©couter, vous entendez les opinions et points de vue que les autres partagent avec vous, et si vous ne les prenez pas personnellement, ni ne faites de suppositions, vous comprenez exactement d’oĂč ils viennent et la communication devient plus facile ». Les ToltĂšques Il y a des milliers d’annĂ©es, dans le Sud du Mexique, les ToltĂšques Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des femmes et hommes de connaissance ». Les anthropologues les ont dĂ©crits comme une nation ou une race, mais en rĂ©alitĂ© c’était des scientifiques et des artistes formant une sociĂ©tĂ© vouĂ©e Ă  explorer et prĂ©server la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens. MaĂźtres naguals et Ă©tudiants se rĂ©unissaient Ă  Teotihuacan, l’ancienne citĂ© des pyramides, lieu oĂč l’Homme devient Dieu ». Au fil des millĂ©naires, les naguals ont Ă©tĂ© contraints de dissimuler la sagesse ancestrale et de la prĂ©server dans l’ombre. La conquĂȘte europĂ©enne notamment rendit nĂ©cessaire de protĂ©ger la connaissance de ceux qui n’étaient pas prĂ©parĂ©s Ă  l’utiliser avec discernement ou qui risquaient d’en user de maniĂšre abusive. Pourtant la connaissance Ă©sotĂ©rique des ToltĂšques s’est transmise au fil des gĂ©nĂ©rations Ă  travers diverses lignĂ©es de naguals. Bien qu’elle soit restĂ©e dans le secret durant des centaines d’annĂ©es, les prophĂ©ties anciennes avaient annoncĂ© la venue d’un Ăąge au cours duquel il serait nĂ©cessaire de redonner la sagesse au peuple. Aujourd’hui, Don Miguel Ruiz, nagual de la lignĂ©e des Chevaliers de l’Aigle, a Ă©tĂ© instruit pour partager les puissants enseignements des ToltĂšques. La connaissance toltĂšque Ă©merge de la mĂȘme unitĂ© de vĂ©ritĂ© que les traditions Ă©sotĂ©riques du monde entier. Bien qu’elle ne soit pas une religion, elle honore tous les maĂźtres spirituels qui ont enseignĂ© sur terre. Bien qu’elle comprenne une dimension spirituelle, elle est plus justement dĂ©crite comme Ă©tant un mode de vie qui se distingue par la facilitĂ© d’accĂšs au bonheur et Ă  l’amour inconditionnel qu’elle procure. Les Quatre Accords ToltĂšques », la voie de la libertĂ© personnelle, Don Miguel Ruiz, Jouvence Editions, 1999. Titre original The four agreements ». Le CinquiĂšme Accord ToltĂšque », Don Miguel Ruiz et Don JosĂ© Ruiz, Guy TrĂ©daniel Editions, 2010 Don Miguel Ruiz, bien que nĂ© et Ă©levĂ© au Mexique par une mĂšre curandera guĂ©risseuse et un grand-pĂšre nagual chaman, choisit de faire des Ă©tudes de mĂ©decine et de devenir chirurgien. Une rencontre avec la mort NDE, au dĂ©but des annĂ©es septante a changĂ© sa vie. Il s’est dĂšs lors consacrĂ© Ă  la maĂźtrise de la sagesse ancestrale. Devenu nagual de la lignĂ©e des Chevaliers de l’Aigle, il a vouĂ© la suite de sa vie au partage des enseignements des anciens ToltĂšques.
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Dansce livre, j'ai voulu montrer comment les Accords ToltĂšques de Don Miguel Ruiz correspondent exactement aux attributs du chevalier : La parole impeccable, c’est l’épĂ©e Ă  double tranchant du chevalier.; Ne rien prendre personnellement, c’est le bouclier qui protĂšge de l’opinion des autres.; Ne pas faire de suppositions, c’est le Graal du chevalier toltĂšque, sa
La derniĂšre fois, nous avons vu l’origine des accords ToltĂšques ainsi que les 2 premiers. Cette semaine je vous propose de voir les 2 derniers Le 3Ăšme accord ToltĂšque ne faites pas de suppositions L’humain a tendance a faire des suppositions tout le temps, Ă  tout propos. Ça ne serait pas un problĂšme si il ne prenait pas ces suppositions pour des vĂ©ritĂ©s ! Ce 3Ăšme accord est trĂšs proche du second, dans la mesure oĂč vous allez faire des suppositions quand aux raisons qu’a eu Untel d’agir comme ça, de prĂȘter des intentions Ă  autrui, et donc de finir par prendre les choses personnellement ! Rien que ça, ça crĂ©e Ă©normĂ©ment de poison Ă©motionnel puisque vous ĂȘtes dans le domaine de linvĂ©rifiable ! Je suis sĂ»re que, comme nous tous, vous vous laissez souvent aller Ă  supposer que les autres connaissent exactement la nature de vos besoins sans avoir Ă  les formuler clairement. Et souvent vous vous sentez blessĂ©es parce que l’autre n’a pas rĂ©pondu Ă  vos attentes. Souvent vous faites des suppositions au sujet de vous-mĂȘmes, en vous jugeant incapable de faire telle ou telle chose. Et puis vous dĂ©couvrez finalement que non, vous en ĂȘtes tout Ă  fait capable. Peut-ĂȘtre qu’avant de supposer tout cela, vous auriez dĂ» vous informer davantage sur cette situation ? Donc posez des questions pour Ă©claircir des situations ! Vous Ă©viterez ainsi bien des malentendus, croyez moi ! VĂ©rifiez que ce que vous dites est clair pour tout le monde aussi. Si vous ne comprenez pas quelque chose, demandez des Ă©claircissements ? Posez autant de questions qu’il le faudra pour obtenir la rĂ©ponse dĂ©sirĂ©e, car ainsi vous n’aurez plus de suppositions Ă  faire puisque vous saurez la vĂ©ritĂ©. Le 4Ăšme accord ToltĂšque Faites toujours de votre mieux ! Quoiqu’il arrive, dans toutes les circonstances, faites toujours de votre mieux ni trop, ni trop peu ! MĂȘme si votre mieux n’est pas parfait, c’était le mieux que vous aviez Ă  offrir Ă  ce moment lĂ , parce que vous ĂȘtes humain, pas un androĂŻde infaillible. Il y a des jours oĂč votre mieux » sera au top et d’autres oĂč votre mieux » sera un peu faiblard, et alors ? L’essentiel est d’avoir fait de votre mieux au moment oĂč les choses se sont dĂ©roulĂ©es. Lorsque vous faites de votre mieux, vous ne laissez aucune chance Ă  votre juge intĂ©rieur de vous culpabiliser ou de vous critiquer. Quand vous allez essayer de mettre en application ces accords, faites de votre mieux ! Vous allez commettre des erreurs, c’est certain. Vous devrez alors les regarder avec objectivitĂ©, apprendre d’elles et corriger votre façon de faire. L’action c’est la vie, l’inaction c’est la peur de vivre. Agir c’est prendre le risque de sortir de sa zone de confort, de faire des erreurs mais surtout d’avancer. Conclusion Si vous choisissez d’appliquer ces 4 accords, cela signifie que vous avez choisis de transformer votre vie, de vous rendre plus libre et d’agir sur votre systĂšme de croyances. Personnellement, depuis que je pratique ces 4 accords, je me sens de mieux en mieux. Je n’ai pas encore une parfaite maĂźtrise, mais je m’y attelle. J’étais de nature anxieuse, toujours dans la crainte de ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur ou du jugement d’autrui. Maintenant je me sens beaucoup plus libre et en paix par rapport et avec les autres, je fais ce que je peux au moment oĂč les Ă©vĂ©nements arrivent et je ne prend plus la responsabilitĂ© de dĂ©cisions qui ne sont pas les miennes. Cela m’évite de me contrarier ou me chagriner pour des riens et gĂ©nĂ©ralement, les circonstances tournent en ma faveur. Alors j’espĂšre vraiment que cet article vous aura aider. Merci pour votre attention et Ă  trĂšs bientĂŽt Chaleureusement ValĂ©rie Madej quanta-la-vie Copyright © 2013. All rights reserved.
Ils’agit principalement du matĂ©riel rĂ©cemment achetĂ© et que l’assureur AXA ne remboursera pas. – Elevateur STILL (ou autre tracteur) numĂ©ro de sĂ©rie : 515054009227. NĂ©cessaire mais pas urgent – Gros cric pro pour camion et tracteur – Tire-Palette STILL 1 EXU 1622 LI- ION BM 500 107 . no : 100008167 numĂ©ro de sĂ©rie : W40155F04018 – Arracheuse Ă  pommes de terre –
Les Quatre Accords toltĂšques le livre incontournable Ă  lire pour rĂ©ussir son annĂ©e 2021 1er accord avoir une parole impeccable » 2e accord Ne jamais prendre les attaques des autres personnellement. 3e accord ne pas faire de suppositions. Le 4e accord toujours faire de son mieux. mais encore, Qui a Ă©crit les 4 accords toltĂšques ? Miguel Ángel Ruiz ou Don Miguel Ruiz est un auteur mexicain, chamane se disant nagual et enseignant, nĂ© en 1952. Son ouvrage Les Quatre Accords ToltĂšques est un best-seller de la littĂ©rature sur le dĂ©veloppement personnel. Comment avoir une parole impeccable ? Comment arrĂȘter les suppositions ? Posez des questions. Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des questions. Au lieu de vous faire tout un tas d’idĂ©es, sur les agissements, les pensĂ©es, les mots ou les silences d’une personne, posez-lui des questions. Comment ne pas en faire une affaire personnelle ? Ne plus faire une affaire personnelle, c’est ne plus prendre la critique pour soi. C’est porter un autre regard sur ce que l’on vous dit. DĂ©placer le centre d’attention vers la personne et non sur soi, ne plus rĂ©agir par rapport Ă  soi, mais par rapport Ă  l’autre. de plus Comment arrĂȘter de faire des suppositions ? Posez des questions Rien de mieux finalement pour ne pas faire de suppositions que de poser des questions. Au lieu de vous faire tout un tas d’idĂ©es, sur les agissements, les pensĂ©es, les mots ou les silences d’une personne, posez-lui des questions. Comment appliquer les accords toltĂšques ? Les accords toltĂšques sont au nombre de 4 +1 Que votre parole soit impeccable. N’en faites jamais une affaire personnelle. Ne faites aucune supposition. Faites toujours de votre mieux. + Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter. Pourquoi Faisons-nous des suppositions ? La supposition est une invention personnelle issue de notre expĂ©rience de la vie et supportĂ©e par notre systĂšme de croyance. Bien souvent, nous transformons quasi instantanĂ©ment cette supposition en certitude sans mĂȘme en avoir conscience. Pourquoi Fait-on des suppositions ? Les suppositions nous conduisent vers la mĂ©disance et le conflit. Don Miguel Ruiz, dans son livre, nous dit que la mĂ©disance, c’est notre maniĂšre de communiquer dans le rĂȘve de l’enfer en Ă©changeant du poison Ă©motionnel les uns avec les autres ». Pourquoi ne pas supposer ? Supposer peut ruiner la rĂ©putation d’une personne, car mĂȘme si vous insistez sur le fait que ce n’est que ton opinion personnelle et que tu n’es pas sĂ»r Ă  100%, il est fort probable que personne n’en tienne compte et que la rumeur se rĂ©pande. Pourquoi ne pas prendre les choses personnellement ? Les personnes qui s’auto-sabotent sont plus sensibles. De par leur manque de confiance et d’estime d’eux-mĂȘmes, ils prennent la critique » des autres personnellement. Leur Ă©go est blessĂ©, plus sensible aux jugement et regard des autres. On peut vivre un vĂ©ritable enfer, en se montant des films dans notre tĂȘte ! Qui prend tout personnel ? Celui qui prend tout personnellement ne considĂšre pas les innombrables facteurs qui ont pu conduire Ă  cet Ă©vĂ©nement ; sans raisonner, il se considĂšre lui-mĂȘme comme la cause de cet Ă©vĂ©nement nĂ©gatif. Quel est le deuxiĂšme accord toltĂšque ? Le deuxiĂšme accord toltĂšque est Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Pour prendre un exemple simple, si quelqu’un vous insulte il ne faut pas prendre ce que cette personne vous dit de façon personnelle. Une personne qui vous insulte vous envoie du poison. Quel est le 5 accord toltĂšque ? Avant de partir sachez qu’il existe un 5Ăšme accord toltĂšque
 Soyez sceptique mais apprenez Ă  Ă©couter » Ne vous croyez pas vous mĂȘme, ni personne d’autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez est ce vraiment la vĂ©ritĂ©? Pourquoi il ne faut pas faire de supposition ? Lorsque vous Ă©laborez une supposition sur une personne, vous crĂ©ez une rĂ©alitĂ© dans votre tĂȘte qui peut trĂšs vite vous amener Ă  vous sentir blessĂ© et Ă  en faire une affaire personnelle. Si vous prenez les choses trĂšs Ă  cƓur, il se peut mĂȘme que votre parole ne reste pas impeccable avec cette personne. Quel est le troisiĂšme accord toltĂšque ? Nous faisons continuellement des suppositions Ă  propos de tout de la vie, de nous-mĂȘmes, des autres
 Nous interprĂ©tons les gestes, les regards, les actes
 et nous n’avons pas conscience que ce n’est qu’une interprĂ©tation. Comment ne pas prendre les critiques personnellement ? Se prĂ©parer mentalement et changer d’état d’esprit si nĂ©cessaire pour mieux supporter les critiques. Se faire une vision claire des critiques qu’ils reçoivent. Employer de façon proactive des techniques mentales et communicatives pour utiliser Ă  leur avantage les critiques Ă  la place de les subir. Comment utiliser personnellement ? 1. D’une maniĂšre personnelle, en personne Je l’ai rencontrĂ© personnellement. 2. En ce qui me nous, vous concerne Personnellement, je n’approuve pas cette dĂ©cision. Comment ne pas prendre tout au premier degrĂ© ? La communication non violente peut ĂȘtre une technique utile. Une phrase sans je » Tu es vulgaire et tu essayes de me faire du mal ! » Une phrase avec je » Je me sens blessĂ© lorsque je t’entends dire des choses comme cela. » Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout mal ? DĂ©finitions susceptible – Dictionnaire de français Larousse. Comment Appelle-t-on les gens qui prennent tout mal ? La personnalitĂ© sadique est un trouble de la personnalitĂ© qui se caractĂ©rise par un ensemble de comportements destinĂ©s Ă  faire souffrir autrui ou Ă  le dominer. Il est difficile de traiter un tel comportement. Comment Appelle-t-on une personne qui prend tout Ă  cƓur ? C’est ce qu’on appelle les Ă©motifs. L’émotion est la premiĂšre caractĂ©ristique des gens qui se laissent gouverner par leur cƓur. Certaines Ă©tudes suggĂšrent mĂȘme que cet “organe principal” est susceptible d’influencer leur position sur des sujets sensibles, voire leur soutien Ă  des associations caritatives. N’oubliez pas de partager l’article ! Lajolie phrase du jour est issu d'une sagesse ancestrale : les 4 accords toltĂšques. (Toute ressemblance avec l'inventeur indien de la non-violence est total Temps de lecture 13 minutesIl y a peu, je partageais ma critique du livre de Lise Bourbeau, les 5 blessures qui empĂȘchent d’ĂȘtre c’est sur un autre gĂ©ant du dĂ©veloppement personnel que je me concentre, j’ai nommĂ©, les 4 accords ToltĂšques 4AT. TrĂŽnant fiĂšrement Ă  cĂŽtĂ© de son insĂ©parable binĂŽme sur une Ă©tagĂšre Ă  la fnac, son bandeau affirme fiĂšrement que le secret ancestral retranscrit sur ces quelques 120 pages a changĂ© la vie de 4 millions de lecteurs. Logique ; aprĂšs ĂȘtre devenu soi-mĂȘme en faisant table rase de toutes les blessures du passĂ©, il ne nous reste plus qu’à reprogrammer notre esprit sur la sagesse de Don Miguel Ruiz DMR, chaman proclamĂ© de la lignĂ©e des Chevaliers de l’Aigle », de quoi vivre pour le mieux dans le meilleur des mondes. Cette critique sera prĂ©sentĂ©e en deux temps. La partie une s’articulera autour des quatre accords, qu’elle dĂ©taillera. La seconde sera centrĂ©e sur mon avis personnel. Sommaire1 Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques2 Critique accords par 1. Que votre parole soit a L’extrapolation du pouvoir des 2 La confusion fond/ Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, c’est son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR n’a rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve d’un bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă  faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que l’on aimerait qu’ils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ  JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing qu’un petit livre de 120 pages qui se revendique l’hĂ©ritage d’une civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. N’en faites jamais une affaire Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, n’est Ă  retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et l’interaction avec autrui, conjuguĂ©e Ă  la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă  ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă  accueillir, et celle Ă  rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, d’autres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, d’autres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă  savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă  avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă  ne rien prendre personnellement ». Alors, je m’interroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait l’utilitĂ© d’avoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de Concluons Disons qu’il ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer qu’autrui est un mĂ©chant qui cherche Ă  nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă  ne pas faire de procĂšs d’intention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă  en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu qu’il ne rejette pas notre parole qu’il jugerait subjectivement reprochable, et accepte d’en faire son affaire personnelle !. J’en profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre l’essence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă  ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre Concluons Comme Ă  son habitude, DMR fait de l’individu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique l’alpha et l’omĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que l’individu n’est pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout n’est pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel n’est pas le curseur du bien et du mal, de l’acceptable ou Quand l’auteur affirme au lecteur qu’il a le droit d’ĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais s’encombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand l’auteur justifie cette injonction Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit d’ĂȘtre heureux », Ă  quoi s’en rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit d’ĂȘtre heureux ? Et Ă  quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Qu’ajouter Ă  tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche. Le rĂ©sumĂ© des Quatre accords de ToltĂšques Le livre des 4AT s’ouvre sur une prĂ©face annonçant d’emblĂ©e le mysticisme dans lequel il s’ancre. Lors d’une courte introduction, DMR, l’auteur, explique que ses propos s’appuient sur la tradition d’une civilisation lointaine qui aurait trouvĂ© les clĂ©s du bonheur tant et si bien qu’elle n’existe plus !. Toutefois, comme son ami LB, il ne citera aucune source ni ne proposera aucun ouvrage de rĂ©fĂ©rence concernant ladite civilisation ayant inspirĂ© ses propos rĂ©volutionnaires. Justification faite de sa lĂ©gitimitĂ© Ă  Ă©crire, DMR expose une thĂ©orie qui tisse la toile de fond des 4AT qu’il dĂ©veloppera plus tard. Dans l’enfance, nos parents, la sociĂ©tĂ©, les religions et autres marqueurs environnementaux et culturels, nous assujettiraient Ă  une domestication. Ce processus, reposant sur un systĂšme de sanctions/rĂ©compenses, nous conduirait Ă  passer des accords tacites avec les autres afin d’obtenir leur reconnaissance et leur amour. AttachĂ©s Ă  ce fonctionnement, nous nous maintiendrons, Ă  l’ñge adulte, dans un processus d’auto-domestication, ignorant que ces accords qui rĂ©gissent nos vies ne reposeraient, en rĂ©alitĂ©, que sur nos peurs. Ces accords, donc, seraient nocifs et devraient urgemment ĂȘtre remplacĂ©s par 4 nouveaux accords ou plutĂŽt, 5 puisque DMR a sorti un nouveau livre abordant le cinquiĂšme – et, non, ça n’a rien Ă  voir avec le succĂšs financier gĂ©nĂ©rĂ© par le premier bouquin, voyons ! qui nous libĂ©reraient de ces schĂ©mas vampirisants. Lesdits accords Ă©tant 1- Que votre parole soit impeccable ; 2- Ne jamais en faire une affaire personnelle ; 3- Ne pas faire de suppositions ; 4- Faire toujours de votre mieux. 1. Que votre parole soit impeccable. Il s’agirait, ici, de ne parler qu’en positif de soi-mĂȘme et des autres, fond et forme. Pour DMR, impeccable » = gentil », et il suffirait de parler gentil » pour crĂ©er un monde gentil ». Effectivement, c’est du bon sens que de dire qu’il faut soigner ses mots. Ils ont un poids, une charge Ă©motionnelle. La parole joue un rĂŽle central dans les relations humaines, elle permet d’exprimer notre pensĂ©e et, se faisant, de crĂ©er un lien entre notre monde intĂ©rieur et le monde extĂ©rieur. Mais ma critique de ce premier accord porte sur deux points l’extrapolation du pouvoir des mots, et une confusion entre le fond et la forme de la parole ». Le premier point gĂȘnant, donc, Ă  mon sens, est que DMR attribue aux mots un pouvoir crĂ©ateur objectivement faux. Tout commence lorsqu’il cite la Bible ; pourquoi, d’ailleurs ? Serait-ce Ă  des fins marketing ? Je ne saurais le supposer, de peur d’enfreindre le troisiĂšme accord ! Votre parole est votre pouvoir crĂ©ateur. C’est un cadeau qui vous vient directement de Dieu. Le prologue de l’évangile de Jean, parlant de la CrĂ©ation de l Univers, dit “Au commencement Ă©tait la parole*, et la parole Ă©tait avec Dieu, et la parole Ă©tait Dieu.” ». Bon, tout d’abord, choisir une telle citation prouve le peu d’égard qu’il a pour son lecteur. Si celui-ci est athĂ©e, il y voit un argument parfaitement obsolĂšte ; s’il est chrĂ©tien, il y voit un argument parfaitement faux de fait, un chrĂ©tien un tant soit peu instruit, sait que la parole » Ă©voquĂ©e dans l’Évangile ne se rapporte pas Ă  un pouvoir universel de crĂ©er ex-nihilo, comme DMR aimerait le faire croire, mais s’en rĂ©fĂšre Ă  la Seule Personne de JĂ©sus-Christ, appelĂ© verbe de Dieu ». Quitte Ă  se la jouer religieux en citant la Bible, il aurait pu choisir un verset qui parle rĂ©ellement du pouvoir de la parole, comme celui du Livre des Proverbes qui dit que La langue a pouvoir de vie et de mort. » un pouvoir non pas crĂ©ateur mais exĂ©cutif qui s’exerce sur ce qui est dĂ©jĂ  créé car pour choisir du sort d’un homme, encore faut-il que celui-ci existe ! Ainsi, son choix de verset n’est pas anodin il atteste que l’idĂ©e dĂ©fendue par DMR est que la parole peut crĂ©er ex-nihilo Ă  partir de rien. Or, je n’ai nul besoin de le prouver le rĂ©el et la vĂ©ritĂ© nous prouvent que la parole existe comme membre d’un tout et n’a d’impact qu’en ce qu’elle engendre l’action. La parole construit. Elle ne crĂ©e pas. DMR continue d’appuyer sa pensĂ©e dĂ©viante et fantaisiste en disant que chaque ĂȘtre humain est un magicien qui peut jeter un sort par ses mots ». Il multiplie les analogies entre la parole et la magie, un refrain incessant qu’il saupoudre d’exemples toujours plus grotesques et inappropriĂ©s. La parole est si puissante qu’un seul mot peut changer une vie ou dĂ©truire l’existence de millions de personnes. Il y a quelques dĂ©cennies, la parole d’un seul homme en Allemagne a manipulĂ© toute une nation peuplĂ©e de gens intelligents. Il les a conduits Ă  la guerre, par la seule puissance de sa parole. Il a rĂ©ussi Ă  convaincre certains de commettre les actes de violence les plus atroces qui soient. Sa parole a rĂ©veillĂ© les peurs des gens et, comme une immense explosion, les tueries et la guerre ont ravagĂ© le monde entier. » Oui, il a osĂ©. DMR, celui qui prĂ©tend rĂ©volutionner votre vie, ose braver des milliers d’historiens, bafouer leurs recherches en affirmant que la Seconde Guerre mondiale et l’holocauste n’auraient pour coupable que la parole d’un dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©. Non, ce ne sont pas des facteurs Ă©conomiques et sociaux, historiques et j’en passe qui ont contribuĂ© Ă  la barbarie nazie, NON ! C’est uniquement la parole crĂ©atrice et magique d’Adolphe Hitler qui a ouvrĂ©e, seule. DMR continue sur sa lignĂ©e d’exemples simplifiĂ©s Ă  l’extrĂȘme et caricaturaux, comme ce passage oĂč il Ă©voque que dire Ă  un ami Tiens ! La couleur de ton visage est celle des gens qui vont avoir le cancer. » suffit Ă  ce qu’il dĂ©veloppe un cancer en moins d’un an. Comme si un cancer pouvait se dĂ©velopper par seul effet nocebo, la prĂ©cision temporelle en plus ! C’est non seulement absurde, mais totalement faux, comme le dĂ©montre le rĂ©el, Ă  travers les personnes atteintes d’hypocondrie, par exemple. 2 La confusion fond/forme Mon second point de critique est que, lorsque DMR Ă©voque une parole impeccable », il s’attache aussi bien Ă  la forme qu’au fond ; nous conviendrons tous que soigner la forme est essentiel, nul besoin d’épiloguer lĂ -dessus. Mais il est trĂšs gĂȘnant que DMR affirme que le fond lui-mĂȘme doit ĂȘtre impeccable », c’est-Ă -dire gentil » ; ça laisse libre cours Ă  de nombreux excĂšs. Par exemple, selon lui, gronder son enfant bruyant reviendrait Ă  le condamner Ă  devenir timide et rĂ©primer ses Ă©motions pour ĂȘtre acceptĂ©. Mais quel dĂ©ni du rĂ©el ! Et surtout, quel dĂ©ni des autres ! L’auteur semble oublier qu’il y a un bien commun ; qu’en sociĂ©tĂ©, celui-ci surpasse le bien-ĂȘtre individuel. Si un enfant bruyant gĂȘne ses voisins, le bon sens est de se montrer ferme pour qu’il cesse d’importuner les autres. Aimer son enfant, lui rendre service, c’est lui donner des clĂ©s pour savoir vivre avec autrui dans un monde duquel il n’est ni le centre, ni le roi ! DMR, qui dit que la parole impeccable doit s’ancrer dans la vĂ©ritĂ© et dans l’amour, sait-il que la vĂ©ritĂ© est le rapport au rĂ©el ? Ignore-t-il que ce rĂ©el atteste que les paroles fermes font grandir, que les mots durs secouent ? Ignore-t-il, ce grand chaman, que nos Ă©motions nous constituent, et qu’il est naturel de les exprimer ? Qu’il est naturel d’employer des mots rudes lorsque l’on est en colĂšre, d’utiliser un vocabulaire larmoyant et dĂ©faitiste lorsque l’on est triste ? Ignore-t-il que dans un monde et une vie faite d’adversitĂ©s et d’épreuves, ne penser que positivement serait un dĂ©ni du rĂ©el, conduisant Ă  la folie ? Concluons Disons que le seul bon sens de cet accord, c’est son titre ! Tournons notre langue sept fois dans notre bouche avant de parler, comme le dit ce bon vieil adage, qui, au passage, nous prouve que DMR n’a rien inventĂ©. Soigner sa parole relĂšve d’un bon sens commun que nous avons tous, sorte de loi morale qui nous enjoint Ă  faire preuve, envers les autres, du mĂȘme Ă©gard que l’on aimerait qu’ils eussent pour nous, comme le disait dĂ©jĂ  JĂ©sus, par exemple, 2 000 ans avant DMR. Mais soit, un ouvrage bimillĂ©naire nommĂ© Bible est beaucoup moins exotique et marketing qu’un petit livre de 120 pages qui se revendique l’hĂ©ritage d’une civilisation ancestrale. Quant au dĂ©veloppement de cet accord, et bien, ce ne sont que fumisteries basĂ©es sur une version fantasmĂ©e du rĂ©el, comme expliquĂ© plus haut. 2. N’en faites jamais une affaire personnelle Ce deuxiĂšme accord explique qu’il ne faut pas se laisser atteindre par les propos que les autres peuvent tenir sur nous. Si, Ă  priori, celui-ci paraĂźt juste et plein de bon sens, lĂ  encore, DMR enlĂšve les murs porteurs de la vĂ©ritĂ© il ĂŽte d’un concept plutĂŽt vrai les principes qui en font les nuances, de sorte que son rĂ©cit devient non seulement faux, mais dangereux ! OUI ! Personne ne peut nous connaĂźtre parfaitement. Nous sommes une sorte d’image floue que les autres clarifient en y apposant leurs expĂ©riences et leur personnalitĂ©. Oui ! Parfois, les apprĂ©ciations des autres relĂšvent plus de la projection ou du fantasme que du constat factuel ! Mais s’en tenir Ă  ça est une simplification extrĂȘme ; baser tout son second accord dessus est imprudent ! À commencer par une vĂ©ritĂ© simple l’image de nous n’est pas floue pour tout le monde. Oui, certains peuvent nous aborder avec subjectivitĂ©. NĂ©anmoins, suivant l’intimitĂ© qui nous lie aux individus, ils savent des choses de nous, des Ă©lĂ©ments objectifs qui ne relĂšvent pas de leur grille de lecture personnelle, mais de l’observation d’actes rĂ©pĂ©tĂ©s que nous avons posĂ©s et qui disent quelque chose de nous. Si je prenais frĂ©quemment la parole pour dire des choses volontairement fausses, je serais une menteuse ; si je me rendais chez des amis et prenais, en cachette, un objet qui leur appartient pour l’apporter chez moi, je serais une voleuse. Tout ça tĂ©moigne d’une chose l’accord de DMR n’est pas applicable, car il existe un bien et de mal absolu dont les actions, visibles et observables, tĂ©moignent. Nous ne pourrons jamais mesurer le degrĂ© de monstruositĂ© d’Hitler, car nous ne pourrons jamais connaĂźtre la rĂ©alitĂ© de sa vie intĂ©rieure ; toutefois, qu’il ait commanditĂ© l’assassinat de 6 millions de personnes sur la base de leurs croyances religieuse, ethnie ou orientation sexuelle, nous donne une indication sur l’individu qu’il Ă©tait. Volontairement et rĂ©pĂ©titivement, il a posĂ© des actes moralement inadmissibles, objectivement mauvais, qui disent quelque chose de lui. Hitler eut pu en faire une affaire personnelle qu’on lui dise que c’est un monstre ses actes en tĂ©moignent. Un pĂ©dophile peut le prendre personnellement qu’on lui dise que c’est un dĂ©traquĂ© ses actes en tĂ©moignent. Un menteur peut en faire une affaire personnelle qu’on le dise indigne de confiance ses actes en tĂ©moignent. De mĂȘme que ces exemples, extrĂȘmes, je l’avoue, nous aussi devons parfois faire notre la critique qui nous est faite. Car c’est moralement entendable, d’une part, mais Ă©galement souhaitable de l’autre prendre les choses personnellement nous permet parfois de nous corriger. Si tous les mots des autres glissaient sur nous comme luge sur neige, quelles perspectives d’évolution aurions-nous ? Quels encouragements nous pousseraient ? De plus, DMR passe au-delĂ  de deux composantes essentielles de l’humain. Ses Ă©motions, d’abord. Nous prenons les choses personnellement, car nous avons des sentiments, des Ă©motions, et que nous sommes faits pour interagir avec le monde extĂ©rieur. Nous ne pouvons rester impassibles devant les dires d’autrui, car nous sommes constituĂ©s pour vivre avec lui. Ce qu’il pense de nous nous importe, ce qu’il en dit Ă©galement. Par la parole, les hommes s’encouragent, se soutiennent, se corrigent ; l’ĂȘtre humain est un animal social et intelligent, intelligence qui se manifeste en premier lieu par la parole ! Nous sommes liĂ©s les uns aux autres notamment par ce que nous nous disons ! Quelle sociĂ©tĂ© individualiste et impassible DMR veut-il contribuer Ă  crĂ©er en nous encourageant de cultiver l’indiffĂ©rence aux autres ? Notre capacitĂ© de jugement, ensuite. De fait, Dieu ou/ou l’évolution nous ont dotĂ©s d’un panel de mĂ©canismes nous permettant d’émettre des jugements. Nous raisonnons, nous manipulons des concepts, et nous vivons en sociĂ©tĂ©. L’équation est simple. Concluons Disons que rien, et surtout pas son titre, n’est Ă  retenir dans ce deuxiĂšme accord ! Nous prenons les choses personnellement et le ferons toujours, car nous vivons en sociĂ©tĂ©, et l’interaction avec autrui, conjuguĂ©e Ă  la loi morale entre autres, implique que nous Ă©mettions des avis les uns sur les autres. Si Don Miguel Ruiz avait voulu ĂȘtre utile Ă  ses lecteurs, il leur aurait plutĂŽt expliquĂ© comment discerner la critique Ă  accueillir, et celle Ă  rejeter. Car, de fait, toutes les critiques ne se valent pas ; certaines nous font grandir, d’autres nous rabaissent. Certaines sont Ă©mises par des gens bien intentionnĂ©s qui optent pour une correction fraternelle, d’autres par des individus qui veulent nous dĂ©courager. Prenons des choses personnellement, oui, mais apprenons Ă  savoir lesquelles celles qui nous font grandir, celles qui nous poussent au bout de nous-mĂȘmes. De plus, nous soulignerons comme ces accords issus de la sagesse ancestrale de DMR sont incohĂ©rents le premier enjoint Ă  avoir une parole impeccable », tandis que le second invite Ă  ne rien prendre personnellement ». Alors, je m’interroge dans le monde idĂ©al de DMR oĂč tout le monde aurait lu les 4AT et les appliquerait, quelle serait l’utilitĂ© d’avoir une parole impeccable, si, de toute façon, personne ne la prendrait personnellement ? Vous avez 4h 3. Ne faites pas de suppositions Cet accord explique qu’il faut prĂ©fĂ©rer le dialogue aux supputations ; lĂ  encore, un conseil plein de bon sens en apparence. Et pourtant ! Une fois n’est pas coutume, DMR oublie que l’ĂȘtre humain existe avec des prĂ©rogatives et caractĂ©ristiques intrinsĂšques. Nous sommes biologiquement conçus pour supposer ; nous disposons d’un panel d’outils nous permettant de dĂ©coder notre environnement, dont les autres font partie. Nous sommes programmĂ©s pour dĂ©crypter la peur, la joie, la tristesse ou la colĂšre sur le visage d’autrui ; programmĂ©s pour supposer qu’un ciel gris annonce une pluie prochaine, qu’un effet a sa cause, et que toute cause a sa consĂ©quence. En bref, nous analysons naturellement et inconsciemment les Ă©motions des autres, leur langage non-verbal ou les Ă©lĂ©ments naturels, et en tirons des conclusions qui sont des suppositions. DMR manque encore de nuance supposer n’est pas le problĂšme. Supposer est naturel. Le vĂ©ritable souci est lorsque nous faisons de nos suppositions une vĂ©ritĂ© absolue et intangible. Tout comme l’accord prĂ©cĂ©dent nous invitait Ă  rejeter en bloc tout propos d’autrui nous concernant, sans discerner la pertinence de ses propos, celui-ci nous invite Ă  rejeter toute forme de supposition. Pour rĂ©ajuster l’accord prĂ©cĂ©dent, nous avons dit que l’enjeu Ă©tait plutĂŽt d’apprendre Ă  discerner la pertinence des critiques ; pour rĂ©ajuster celui-ci, disons qu’il s’agit encore de sĂ©parer le bon grain et l’ivraie. Nuance, toujours ! Nous pouvons supposer quelque chose, mais nous ne devons pas en rester lĂ . Nous devons voir la supposition comme une invitation Ă  communiquer. Il nous faut poser des questions franches et ĂȘtre nous-mĂȘmes transparents quant Ă  ce que nous pensons, de sorte que nous Ă©vitons ce que la PNL nomme la lecture de pensĂ©e ». Concluons Disons qu’il ne nous faut pas suivre cet accord sans user de notre discernement. AprĂšs deux chapitres nous laissant supposer qu’autrui est un mĂ©chant qui cherche Ă  nous empoisonner par ses mots, DMR nous invite maintenant Ă  ne pas faire de procĂšs d’intention. Or, des suppositions, le cerveau humain passe son temps Ă  en faire ! Le tout est de communiquer avec autrui pourvu qu’il ne rejette pas notre parole qu’il jugerait subjectivement reprochable, et accepte d’en faire son affaire personnelle !. J’en profite pour souligner que la contradiction semble ĂȘtre l’essence mĂȘme du bouquin de DMR ; celui qui nous invite Ă  ne pas faire de suppositions, ne nous livre-t-il pas un bouquin qui en regorge ? 4. Faites toujours de votre mieux C’est accord me fait penser Ă  une situation que tous avons dĂ©jĂ  connue. Être en examen, devoir justifier notre rĂ©ponse en un nombre de mots donnĂ©s, et se rĂ©pĂ©ter Ă  l’infini, paraphraser ses paraphrases sans cesse histoire de faire du remplissage et atteindre les quotas. Ce quatriĂšme accord est exposĂ© en 8 pages. Huit pages oĂč DMR rĂ©pĂšte inlassablement la mĂȘme chose, et cherche Ă  dĂ©velopper une phrase si simple qu’elle se suffit Ă  elle-mĂȘme et se passe d’explication. Fort de son envie de donner une illusion de consistance Ă  ses Ă©crits, l’auteur dĂ©veloppe autour de la question du mieux » et de l’action de faire. Alors, qu’est-ce que notre mieux, selon DMR ? Simple notre mieux, c’est ce qui ne nous fatigue pas, ne sollicite pas nos efforts, nous procure du plaisir. Comme dans ses chapitres prĂ©cĂ©dents, l’auteur dĂ©courage son lecteur dans toute forme de surpassement quotidien en l’invitant Ă  ne pas s’acharner davantage que son mieux », mieux nĂ©buleux, au risque de se vider de son Ă©nergie et d’agir contre lui-mĂȘme ». Il ne dit rien sur les limites » de ce mieux ». Il n’explique pas Ă  quel moment la persĂ©vĂ©rance, nĂ©cessaire Ă  la croissance humaine, devient nĂ©faste. Il ne nous dit pas pourquoi il faut prĂ©server son Ă©nergie et ne pas l’investir dans ce qui peut nous Ă©lever. Qui a-t-il de plus important que ça ? Nous ne le saurons jamais. Il fait mine d’ignorer que pour faire grandir l’homme, il faut le pousser Ă  sortir de sa zone de confort. Et, dites, DMR, j’ai une question les choses ne mĂ©ritent-elles qu’on les fasse que lorsqu’on sait dĂ©jĂ  les faire ? De contre-sens en absurditĂ©s, DMR enjoint Ă  faire de son mieux » et ne pas se juger oubliant que notre mieux » Ă©tant subjectif, ne peut qu’ĂȘtre soumis Ă  notre Ă©valuation personnelle ; rĂ©pĂ©tant plusieurs fois que nous devons faire de notre mieux, ni plus, ni moins » tandis que, par dĂ©finition, notre mieux ne peut ĂȘtre moins, et que s’il pouvait ĂȘtre plus, alors ce plus serait notre mieux. De flous artistiques en nĂ©buleuses, ce quatriĂšme accord continue de jeter de la poussiĂšre dorĂ©e au lecteur, lui disant que tout ce qui compte, c’est qu’il soit heureux », qu’il soit lui-mĂȘme », qu’il ne se juge pas », bref, qu’il vive pour lui, par lui, en lui, faisant abstraction totale des autres, de la sociĂ©tĂ© et des rĂšgles, morales et lĂ©gislatives, qui la rĂ©gissent. Qu’ajouter ? DMR enfonce des portes ouvertes ; plusieurs lignes pour nous expliquer que quand tu as bien dormi, tu fais mieux de ton mieux que quand tu as mal dormi ». Merci pour cette information lumineuse. Concluons Comme Ă  son habitude, DMR fait de l’individu et de son bien-ĂȘtre Ă©goiste et narcissique l’alpha et l’omĂ©ga de tout. Il ne faut agir que si ça nous procure du plaisir, jamais sous la contrainte ; DMR oublie-t-il que l’individu n’est pas seul sur terre et que la vie en sociĂ©tĂ© implique des contraintes avec lesquelles il faut savoir composer ? Tout n’est pas source de plaisir, et notre bien-ĂȘtre individuel n’est pas le curseur du bien et du mal, de l’acceptable ou non. Quand l’auteur affirme au lecteur qu’il a le droit d’ĂȘtre lui-mĂȘme », sans jamais s’encombrer de morale, tient-il compte que le plaisir de certain et leur personnalitĂ© profonde consiste au viol de petits enfants ? Quand l’auteur justifie cette injonction Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme » au motif que nous sommes nĂ©s avec le droit d’ĂȘtre heureux », Ă  quoi s’en rĂ©fĂšre-t-il ? OĂč est-il Ă©crit que nous naissons avec le droit d’ĂȘtre heureux ? Et Ă  quelle conception du bonheur doit-on se rattacher ? Bref, que dire ? Qu’ajouter Ă  tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dit ? ImprĂ©cisions, subjectivitĂ©, effet Barnum et compagnie, DMR bullshit pour vendre, et ça marche.
Personnellementj’en suis convaincue, il est temps de nous faire du bien avec une parole impeccable envers nous-mĂȘme et envers les autres. Ne rien prendre personnellement. On peut alors critiquer notre mode de vie,
Les accords toltĂšques, vous connaissez ? C’est Don Miguel Angel Ruiz, un neurochirurgien et chamane mexicain, qui les a prĂ©sentĂ©s au grand public Ă  la fin des annĂ©es 90. Son ouvrage The four agreements », traduit en français par Les quatre accords toltĂšques », devient rapidement un best-seller. Dans celui-ci, il transmet quatre principes de vie tirĂ©s de la sagesse d’une ancienne civilisation mexicaine, les toltĂšques que votre parole soit impeccable », quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle », ne faites pas de supposition » et faites de votre mieux ». Quelques annĂ©es plus tard, il consacre un nouvel ouvrage Ă  un cinquiĂšme accord soyez sceptique et apprenez Ă  Ă©couter ». Si ces conduites sont Ă  appliquer au quotidien dans sa vie, elles ont aussi un intĂ©rĂȘt dans le monde professionnel. Favoriser les interactions entre chacun aide Ă  obtenir de meilleurs rĂ©sultats et une ambiance de travail agrĂ©able. Or les absentĂ©ismes, les conflits, le mal ĂȘtre au travail coĂ»te Ă©normĂ©ment d’argent chaque annĂ©e aux entreprises. En 2017, le mal ĂȘtre reprĂ©sentait en moyenne 12 600 euros par an et par salariĂ© IBET 2017 », confirme Jean-Philippe Schmitt, directeur du Cercle de vie, organisme de formation créé par Maud SĂ©journant, seule française agréée par l’auteur mexicain. Les accords toltĂšques pour mieux communiquer en entreprise Surveiller ses paroles ConcrĂštement, pour appliquer ces accords, on prĂȘte attention Ă  ses propos. Si l’on a tendance Ă  critiquer les autres et soi-mĂȘme, Ă  mĂ©dire sur leur travail, leur maniĂšre de se comporter, on ajuste sa parole. Finies les phrases du style qu’est-ce qu’il est mal organisĂ© », je suis nulle, je n’y arriverai pas », la nouvelle base documentaire est vraiment mal faite »  Dire des choses nĂ©gatives ne renvoie rien de positif. Ce message nous sur-positionne ou nous sous-positionne par rapport aux autres. La parole va donner les actes et se constater aussi dans le non verbal, la posture, mais elle n’est que le fruit de notre pensĂ©e. On peut la changer en disant les choses telles qu’elles sont », explique le formateur. Celui-ci prĂŽne l’honnĂȘtetĂ© dans les Ă©changes, y compris avec sa hiĂ©rarchie. Nous avons tous les mĂȘmes besoins et on sera plus Ă©coutĂ© si on est honnĂȘte. Finalement, il faut parler Ă  l’autre comme on aimerait qu’on le fasse avec nous », ajoute Jean-Philippe Schmitt. Si l’on est soi-mĂȘme manager, les Ă©quipes attendent des directives de notre part. On trouve alors le juste milieu pour ĂȘtre ni laxiste ni cassante. La premiĂšre demande des employĂ©s c’est d’ĂȘtre reconnus par leur N+1. Il y a toujours quelque chose de positif Ă  dire Ă  un collaborateur “je te remercie d’avoir rendu ce dossier Ă  temps, pour le travail effectuĂ©â€œ et on ajoute de maniĂšre positive ce qui pourrait ĂȘtre amĂ©liorĂ© “pour la prochaine fois, j’aimerais que tu dĂ©veloppes davantage tel point” », conseille le formateur. On Ă©coute l’autre jusqu’au bout sans chercher Ă  avoir raison Ă  tout prix. On Ă©vite de parler des autres ni Ă  leur place. Ne pas prendre les choses personnellement Le second accord toltĂšque explique qu’il ne faut pas prendre les choses personnellement. Le jugement d’autrui n’a pas valeur de vĂ©ritĂ©, cela tĂ©moigne simplement de sa maniĂšre de penser. Ainsi, une directive peut ĂȘtre donnĂ©e pour amĂ©liorer les rĂ©sultats de l’entreprise et n’est pas forcĂ©ment dirigĂ©e contre soi ou son travail. Si un manager dit qu’il a besoin que ce soit fait comme ça pour la rentabilitĂ© de l’entreprise, il est de notre responsabilitĂ© de ne pas en faire une affaire personnelle. Ce n’est pas grave s’il ne retient pas mon point de vue », ajoute le directeur du Cercle de vie. En tant que manager, on peut dire Ă  son collaborateur les choses en apartĂ© pour enlever un degrĂ© d’émotionnel. Si on dit je ne voulais pas l’évoquer devant tout le monde » alors son interlocuteur voit qu’on le respecte et sera davantage enclin Ă  ne pas prendre les choses personnellement. Les accords ToltĂšques gare aux suppositions Il va sans doute encore donner cette prime Ă  X », si je ne rĂ©ussis pas Ă  amĂ©liorer mes chiffres, on ne va pas me garder »  Difficile de s’empĂȘcher de cogiter et de formuler des suppositions. Selon le troisiĂšme accord toltĂšque, il vaut mieux poser des questions et ne pas rester dans la peur de ce qui pourrait se produire. LĂ  encore il faut ĂȘtre honnĂȘte. Si on ne pense pas pouvoir rendre un travail dans le laps de temps demandĂ©, on peut dire “je peux te le rendre Ă  19h comme demandĂ© mais le dossier ne sera pas abouti. Si tu peux attendre demain midi, il sera complet”. On expose clairement sa situation et on peut aussi trouver des solutions ensemble plutĂŽt que de se dire “il va penser que je suis incompĂ©tente si je ne lui rends pas Ă  l’heure” », propose Jean-Philippe Schmitt. Faire de son mieux Le quatriĂšme accord est la clĂ© d’une carriĂšre et de relation rĂ©ussies. Il permet de rĂ©aliser les trois premiers accords. MĂȘme si l’on n’atteint pas les objectifs, on est bien dans sa peau car on sait que l’on a donnĂ© le meilleur de soi et on en est fiĂšre. A l’inverse, on peut trĂšs bien accomplir les objectifs fixĂ©s mais ĂȘtre déçue car on aurait pu faire mieux, on n’a pas Ă©tĂ© au top de ce que l’on aurait voulu. S’engager complĂštement dans l’action Ă©vite la frustration. Accords toltĂšques Soyer sceptique et apprenez Ă  Ă©couter Le dernier accord incite Ă  ne pas prendre pour argent comptant ce qui est dit, Ă  remettre les choses en question. Cette solution ne marchera jamais. Elle n’a pas marchĂ© dans tel pays » trĂšs bien, mais ce n’est pas dans notre pays, pas la mĂȘme annĂ©e, pas notre Ă©quipe
 Que l’on y croit ou pas, on Ă©coute l’idĂ©e, l’ambition de l’autre. Il est de la responsabilitĂ© du N+1 d’écouter mĂȘme s’il a le pouvoir, ça Ă©vite le fort taux de dĂ©sengagement 91% en 2017, Gallup que l’on a pu constater dans des Ă©tudes. Il peut alors dire “j’ai Ă©coutĂ© tes propositions. Les trois premiĂšres sont gĂ©niales, je les retiens. Les autres propositions, je n’y crois pas”. Il ne dit pas qu’elles sont mauvaises mais qu’il ne les prend pas Ă  son compte », conclut Jean-Philippe Schmitt. Une nuance qui change tout. Ces nouvelles habitudes demandent du temps pour devenir naturelles mais chacune peut dĂ©jĂ  les appliquer Ă  son Ă©chelle et constater des diffĂ©rences. Accords ToltĂšques DorothĂ©e Blancheton 1wJ8OX.
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